NicholasJoseph Fuentes dit Nick Fuentes est un commentateur politique amĂ©ricain nationaliste blanc et un diffuseur en direct . La Ligue anti-diffamation le classe parmi les suprĂ©macistes blancs 1. Ancien YouTuber, sa chaĂźne a Ă©tĂ© dĂ©finitivement suspendue en fĂ©vrier 2020 pour avoir enfreint la politique d'incitation Ă  la haine de YouTube 2. LESREPRÉSENTANTS DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE À KINSHASA ONT ACCUSÉ UN BEAU FRÈRE DU PRÉSIDENT FÉLIX TSHISEKEDI D’AVOIR VOLÉ LES TERRES DE L’ ÉGLISE , UNE ACTION QU’ILS ONT QUALIFIÉE DE BANDITISME D’ÉTAT”. By Joel Konde Jul 20, 2022 ” Nous avons eu le titre de propriĂ©tĂ© ” de cette concession d’environ 9 hectares depuis l’époque Recueilde lectures estivales pour prĂ©parer la rentrĂ©e, par Sylvie. « Chantez au Seigneur un chant nouveau ! ». L’appel du psalmiste est toujours d’actualitĂ©. par Sylvie Jugand. Dimanche 11 juin 2017 — Dernier ajout mardi 24 avril 2018. Lessolutions pour CHANT EGLISE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres mots utiles . Outils Utiles. Wordle Mots CroisĂ©s GĂ©nĂ©rateur d'Anagrammes CrĂ©e des mots avec les lettres que tu as Ă  ta disposition RĂ©pondre Classement. Codycross; DĂ©finitions du Jour; Les plus recherchĂ©s. Mots Lies A La Metallurgie Amphibien Icivous trouvez la solution exacte Ă  Qualifie Un Chant De L'eglise Catholique pour continuer dans le paquet CodyCross Sous l'ocĂ©an Groupe 32 Grille 1. Solution pour Qualifie Un Chant De L'eglise Catholique GREGORIEN PrĂ©cĂ©dent Suivant Solutions du mĂȘme Grille Sculpture De Taille RĂ©duite Ne Compte Qu'entre Deux Et Treize Épisodes Oui car il y a eu une trĂšs grande Ă©volution au sein de l’Eglise depuis les annĂ©es 1960 au sujet de l’ƓcumĂ©nisme. Il y a eu un progrĂšs gigantesque dans nos relations avec nos frĂšres protestants sur ce lent chemin vers l’unitĂ© des chrĂ©tiens. «La division des chrĂ©tiens est une grande souffrance, contraire Ă  la volontĂ© du Seigneur. Lechant grĂ©gorien est le chant propre de la liturgie de l’Église catholique romaine. LĂ©guĂ© par une longue tradition, ce rĂ©pertoire musical, que le concile Vatican II qualifie de “ trĂ©sor d’une inestimable valeur”, est composĂ© principalement Ă  partir de versets de la Bible dans sa version latine. L’histoire du chant grĂ©gorien PascalSihazĂ© (2 e fois, Aire Drehu, diacre catholique de l'Ă©glise de Hnathalo, frĂšre du grand-chef du district de Wetr Ă  Lifou), Ă©lu par 13 sĂ©nateurs sur 16, Paul Trorune Djewine (2 e fois, Aire Nengone, reprĂ©sentant du grand-chef de Wabao Ă  MarĂ©), dĂ©signĂ© par un ensemble de coutumiers opposĂ©s Ă  l'Ă©lection de Pascal SihazĂ©, JeprĂ©pare un baptĂȘme. 1. Je sĂ©lectionne une Ă©tape de ma cĂ©lĂ©bration. 2. Je choisis un chant pour chaque Ă©tape parmi : 3. Je valide ma cĂ©lĂ©bration. chantd'Ă©glise catholique codycross RĂ©serve Asse Classement, Martine Ă  La Ferme 1954, CoordonnĂ©es Gps Maroc, Royaume Du NĂ©pal , Turk Telekom Basket Wiki, Top Chaussure De Volley, La Sorcellerie Chez Les Bassa, Supprimer Compte Waze, Rugby Ă  7 Paris, Iron Maiden Zombie , Le Peintre De Delft Codycross, Kill Ben Lyk WikipĂ©dia, Film Omar Ibn Khattab En Arabe 0OQ0A6. Dans le christianisme, la foi se chante. Le chant est l'un des principaux Ă©lĂ©ments qui ont fait, au cours des siĂšcles passĂ©s, et qui font, maintenant dans le monde entier, la renommĂ©e des disciples de JĂ©sus. La part dĂ©vouĂ©e au chant en assemblĂ©e a variĂ© au cours des Ă©poques et d'un endroit Ă  l'autre. Mais aujourd'hui, la plupart des Églises consacrent environ un tiers du temps de rassemblement au chant. Elles investissent Ă©galement une quantitĂ© considĂ©rable de temps, d'argent, d'efforts et d'Ă©nergie dans la facette musicale de la vie de l'Église. Mais pourquoi chantons-nous ? À quoi servent nos chants ? Quelles missions remplissent-ils ? Selon l’Écriture, Dieu nous a créés pour chanter mais nous a Ă©galement appelĂ©s Ă  chanter pour trois raisons principales louer, prier et proclamer notre foi. Regardons tour Ă  tour chacun de ces aspects. 1 . Chanter nous aide Ă  louer Impossible de nier que le chant est une forme vitale de louange. Beaucoup de passages des Écritures en particulier des Psaumes le confirment. Ils font, non seulement, un lien direct entre le chant et la louange, mais Ă©voquent aussi souvent, et pratiquement dans le mĂȘme souffle, les dimensions verticale et horizontale de la louange, de l'adoration et de l’affirmation de notre foi. ConsidĂ©rons, par exemple, les quatre premiers versets du Psaume 96 Chantez en l'honneur de l’Éternel un cantique nouveau, chantez en l'honneur de l’Éternel, habitants de toute la terre! Chantez en l'honneur de l’Éternel, bĂ©nissez son nom ; annoncez de jour en jour son salut. Racontez sa gloire parmi les nations, ses merveilles parmi tous les peuples ! Oui, l’Éternel est grand et digne de recevoir toute louange ; il est redoutable, plus que tous les dieux. Bien que la louange ne soit pas rĂ©ductible au chant, le but de ce psaume parmi d'autres ne peut pas ĂȘtre plus clair. Nous chantons au Seigneur, bĂ©nissant son nom, et nous chantons au sujet du Seigneur, dĂ©clarant sa gloire. Et, bien sĂ»r, nous faisons souvent sinon toujours les deux Ă  la fois. Car mĂȘme lorsque nos chants s'adressent aux autres et parlent du Seigneur, Il est prĂ©sent pour recevoir sa louange. Il est trĂšs souvent commandĂ© dans l’Écriture de chanter les louanges de Dieu, ce qui en souligne l'importance par exemple, Exode ; Psaume ; ; Sophonie ; Zacharie ; Jacques Certes, la plupart de ces exhortations se trouvent dans l'Ancien Testament, en particulier dans les Psaumes. Mais Ă©tant donnĂ© que l'apĂŽtre Paul exhorte les chrĂ©tiens Ă  chanter les psaumes ÉphĂ©siens ; Colossiens il apparaĂźt clairement que ces ordres sont toujours pertinents aujourd'hui. De telles exhortations sont nĂ©cessaires, parce qu'une louange sincĂšre ne naĂźt pas toujours facilement. En fait, des forces diverses s'opposent Ă  nous cĂ©lestes et terrestres, externes et internes et cherchent Ă  nous empĂȘcher de rendre Ă  Dieu la louange qui lui revient de droit. Cette louange devrait lui ĂȘtre rendue en toutes circonstances. Non seulement par notre vie, mais aussi par nos lĂšvres. Non seulement en paroles, mais aussi par les chants. Donc, Ă  moins d'ĂȘtre attentifs Ă  ce danger, il est fort possible de priver Dieu de sa louange, peut-ĂȘtre parce que nous avons peur d'avoir l'air d'ĂȘtre fous ou que nous craignons ce que les gens pourraient penser de nous, ou de notre voix. Si nous sommes gouvernĂ©s par de telles craintes, nous aurons tendance Ă  “nous la jouer cool”, Ă  museler notre gratitude, Ă  freiner notre enthousiasme, et peut-ĂȘtre Ă  chanter sans mĂȘme prendre conscience des paroles que nous prononçons. Bien sĂ»r, l'antidote n'est pas d'ignorer ceux qui nous entourent, ni d'ĂȘtre indiffĂ©rents Ă  ce qu’ils vivent. En effet, c'est la volontĂ© de Dieu que nous nous prĂ©occupions des autres et que nous nous efforcions de ne lui rendre hommage que d'une maniĂšre qui leur soit Ă©galement profitable 1 Corinthiens Mais le souci du chrĂ©tien pour son prochain est Ă  des annĂ©es lumiĂšres d'une crainte servile de l'homme – une peur qui, en fin de compte, est idolĂątre et Ă©goĂŻste, et qui n'est ni respectueuse de Dieu ni tournĂ©e vers les autres. Donc, Ă©tant donnĂ© que le dessein de Dieu est que nous Le louions “de tout notre cƓur” Psaume ; ; ; ; ÉphĂ©siens il est impĂ©ratif que nous rappelions rĂ©guliĂšrement, tant personnellement que publiquement, que Dieu mĂ©rite vraiment notre louange Psaume ; ; qu'il l’exige par exemple Psaume 47, et qu'il la dĂ©sire. De tels rappels sont nĂ©cessaires afin que le Dieu qui ne nous a privĂ©s de rien et qui n'a pas mĂȘme Ă©pargnĂ© son Fils unique, reçoive plus que le reliquat de notre attention et que les restes de nos affections. C'est notre devoir le plus Ă©levĂ© et notre joie la plus grande que de Lui donner la louange de tout cƓur, parce qu'Il en est digne, qu'Il la demande et qu'Il la dĂ©sire. 2 . Chanter nous aide Ă  prier Nous ne l'avons peut-ĂȘtre pas rĂ©alisĂ© auparavant, mais le chant est ou, du moins, peut ĂȘtre une forme de priĂšre. Le livre des Psaumes est, une fois de plus, un exemple de choix puisqu'une grande partie des psaumes sont, ou contiennent, des priĂšres par exemple, Psaume 3-8, 9-10, 12-13, 16-18. Et s'il y a une chose que nous savons sur la façon dont les psaumes Ă©taient utilisĂ©s dans la vie du peuple d'IsraĂ«l, c'est que beaucoup de ces priĂšres Ă©taient chantĂ©es – comme cela Ă©tait effectivement prĂ©vu. En outre, et nous l'avons dĂ©jĂ  notĂ©, ils ont Ă©galement Ă©tĂ© chantĂ©s par les Églises du Nouveau Testament ÉphĂ©siens ; Colossiens ; Jacques Cela signifie donc que les exhortations Ă  chanter des psaumes incluent aussi des injonctions Ă  chanter des priĂšres. Chanter nos priĂšres prĂ©sente une grande valeur le fait de chanter nous aide Ă  mieux apprĂ©hender les dimensions Ă©motionnelles des vĂ©ritĂ©s proclamĂ©es ou desrequĂȘtes prĂ©sentĂ©es dans nos priĂšres. En d'autres termes, le chant a un rĂŽle essentiel en ce qu'il nous aide Ă  combler le fossĂ© entre les aspects cognitifs et affectifs de notre humanitĂ©. Mais aussi, comme la plupart des psaumes de lamentation l'illustrent, Ă  traiter notre douleur Ă©motionnelle. Il nous conduit ainsi Ă  la louange par exemple, Psaume 3-7. De fait, chanter les psaumes est une activitĂ© extrĂȘmement puissante. Nous faisons plus que prier lorsque nous chantons nous prions des mots divinement inspirĂ©s. Chanter ces paroles nous implique davantage et nous aide Ă  exprimer les dimensions Ă©motionnelles des vĂ©ritĂ©s prononcĂ©es, en plus de leurs dimensions conceptuelles. Mais, bien sĂ»r, nous n'avons pas Ă  nous restreindre aux seules activitĂ©s du chant et de la priĂšre des psaumes. En effet, il y a d'autres chants bibliques, ainsi que de nombreuses autres portions de la Bible qui peuvent ĂȘtre chantĂ©es comme priĂšres. Mais, il a plus que cela les Écritures elles-mĂȘmes ne nous limitent pas Ă  chanter et prier que l'Écriture. Dans la mesure oĂč nous chantons et prions en accord avec la volontĂ© de Dieu comme rĂ©vĂ©lĂ© dans les Écritures, nous sommes sur un terrain solide. Par consĂ©quent, nous devrions nous sentir libres, pour nous aider dans nos priĂšres, de tirer parti des trĂ©sors historiques mais aussi des riches ressources musicales et liturgiques que les gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes ont Ă©laborĂ©es. Ceci comprend, bien sĂ»r, de nombreuses paraphrases et versions mĂ©triques des psaumes, ainsi qu'une plĂ©thore de recueils de cantiques remontant jusqu'Ă  Isaac Watts. Lorsque nous chantons, nous prions Ă©galement – et ce, que nous le rĂ©alisions ou non. Par le chant, nous demandons Ă  Dieu des choses, Ă  la fois sur le plan personnel et sur le plan collectif. Cependant, il est clair qu'il est bon que nous soyions au courant de ce que nous faisons et de ce que nous disons, afin de prier et chanter avec des esprits pleinement engagĂ©s 1 Corinthiens Alors ne soyez pas surpris si dimanche prochain celui qui dirige le culte introduit un chant par ces paroles ” Élevons ensemble nos voix en priĂšre, en chantant le cantique suivant “, car c'est souvent exactement ce que nous faisons. 3. Chanter nous aide Ă  proclamer notre foi En plus d'ĂȘtre un acte de louange et une forme de priĂšre, le chant est aussi un moyen de proclamer notre foi. Nous avons abordĂ© ce point un peu plus tĂŽt, en lien avec la dimension horizontale de la louange. Cependant, je m'intĂ©resse ici plus particuliĂšrement au chant comme forme d'Ă©dification mutuelle. En effet, les Écritures rĂ©vĂšlent que la parole vivifiante du Christ est non seulement administrĂ©e au sein du peuple de Dieu parla lecture de la Bible et la prĂ©dication biblique, mais aussi par le chant de psaumes, d'hymnes et de cantiques spirituels » Colossiens Évidemment, cela ne signifie pas que les paroles chantĂ©es devraient Ă©clipser le discours, ou que le chant devrait remplacer la lecture publique de l'Écriture, la prĂ©dication et l'enseignement 1 TimothĂ©e Ni JĂ©sus ni les apĂŽtres n'ont prĂȘchĂ© l'Évangile en le chantant. Par consĂ©quent, les paroles chantĂ©es ne rivalisent pas avec le discours oral lorsqu'il s'agit du ministĂšre de la prĂ©dication dans l'Église, mais elles sont conçues pour en ĂȘtre les servantes et le complĂ©ment. NĂ©anmoins, chanter la Parole de Dieu Ă  condition que ce soit vraiment la Parole de Dieu qui soit chantĂ©e revĂȘt une importance vitale c'est une forme de “ministĂšre de la Parole” Ă  la fois unique et puissante. Cette rĂ©alitĂ© n'a pas toujours Ă©tĂ© suffisamment apprĂ©ciĂ©e. En effet, certains ont considĂ©rĂ© les chants en assemblĂ©e comme Ă©tant tout juste un moyen de stimuler les gens. Le but Ă©tant qu'ensuite ils Ă©coutent plus attentivement la lecture et la prĂ©dication de l'Écriture. Ce n'Ă©tait pas le point de vue de l'apĂŽtre Paul. Il a fortement insistĂ© sur le fait que le chant en assemblĂ©e dĂ©tient une fonction d'enseignement. Car, quand nous chantons ensemble, en mĂȘme temps que nous louons et prions, nous nous instruisons et nous exhortons les uns les autres. Cela est clairement exprimĂ© dans ÉphĂ©siens 519 et dans Colossiens Une telle dĂ©claration fait sĂ»rement du chant une part intĂ©grante de la vie spirituelle et de la santĂ© de l'Église. Loin d'ĂȘtre un exercice d'Ă©tirement avant et aprĂšs la prĂ©dication, il est, en fait, une part intĂ©grante du sermon. Le chant est le moment oĂč nous prĂȘchons tous, tant pour nous-mĂȘmes que pour les autres. Et le fait est – constat qui est source d'humilitĂ© pour ceux d'entre nous qui sont prĂ©dicateurs – que les chants que nous chantons sont souvent retenus longtemps aprĂšs que nos sermons ont Ă©tĂ© oubliĂ©s. RĂ©pertoire de chants Qu’est-ce qu’un rĂ©pertoire de chants ?Ce qui constitue l’assemblĂ©e Le rĂ©pertoire de chant contribue Ă  l’édification de la communautĂ© comme Corps du Christ par le partage des mĂȘmes mots de la foi. Un instrument de mĂ©moire Pour une assemblĂ©e, le rĂ©pertoire de chants est instrument de mĂ©moire de la foi. Au fil des dimanches et des annĂ©es, il permet Ă  la liturgie de se dĂ©ployer comme une symphonie de paroles, d’hymnes, de psaumes, de dialogues, d’acclamations, de priĂšres. Une fonction-signal Chaque temps liturgique possĂšde une couleur qui lui est propre et qui le distingue des autres. Le rĂ©pertoire de chants doit pouvoir assurer cette fonction distinctive. Un certain nombre de chants-signaux » permettent aux fidĂšles de savoir d’emblĂ©e qu’ils cĂ©lĂšbrent un temps liturgique bien spĂ©cifique. Cela constitue une vraie richesse, propre Ă  donner sens Ă  la cĂ©lĂ©bration. ÉlaborationUn projet Ă  long terme Le rĂ©pertoire n’est pas seulement un catalogue ; il signifie l’ensemble des musiques adoptĂ©es par la communautĂ©. Cette derniĂšre doit pouvoir s’identifier Ă  lui au cours d’un lent et long processus. Pour constituer un tel outil, il faut nombre de recherches, d’hĂ©sitations, de reprises. Il convient de travailler dans la durĂ©e ce qui implique la rĂ©pĂ©titivitĂ© des Ă©lĂ©ments chantĂ©s. Un projet pastoral Constituer un rĂ©pertoire ne peut se faire qu’en lien avec un projet pastoral. En effet, il ne peut ĂȘtre l’Ɠuvre d’une seule personne ou d’une seule sensibilitĂ©. Il vise en effet une communautĂ© composĂ©e de personnes diffĂ©rentes, qui viennent cĂ©lĂ©brer ensemble. Il nĂ©cessite donc le travail d’un groupe oĂč sont reprĂ©sentĂ©s les porteurs du projet pastoral, les chantres-animateurs, les instrumentistes, le chef de chƓur s’il y a une chorale. La communautĂ© paroissiale a besoin de l’ensemble des psaumes que l’on trouve dans les diffĂ©rents rituels liturgiques chants rĂ©servĂ©s Ă  des temps liturgiques privilĂ©giĂ©s Avent, NoĂ«l et temps de NoĂ«l, CarĂȘme, Semaine Sainte, PĂąques et temps pascal, Ascension, PentecĂŽte chants pour cĂ©lĂ©brer le dimanche processionnaux d’entrĂ©e et de communion, chants d’offertoire, d’envoi ... chants pour cĂ©lĂ©brer les FĂȘtes du Seigneur chants pour les fĂȘtes de Marie et des Saints chants pour les diffĂ©rents sacrements de la vie chrĂ©tienne, et pour les funĂ©railles chants pour les veillĂ©es, les temps d’adoration et de priĂšre chants pour la Liturgie des heures Le rĂ©pertoire existe, il doit ĂȘtre validĂ© Les communautĂ©s chantent. En ce sens, elles ont dĂ©jĂ  un rĂ©pertoire. Souvent, elles disposent d’un recueil. Un travail prĂ©alable sur ce rĂ©pertoire de base » de la communautĂ© est la premiĂšre Ă©tape. Cette dĂ©marche consistera d’abord Ă  trier ce chant est-il Ă  conserver ou Ă  Ă©liminer voir les critĂšres dans la fiche Pour choisir un chant ». Puis, ce tri permet de voir si on manque de chants pour telle ou telle pĂ©riode ou fĂȘte et donc de le complĂ©ter, en incorporant les chants qui viendront l’enrichir. La reprise de chants anciens est aussi utile c’est une façon de s’inscrire dans la tradition de l’Église. Avec souplesse Il est Ă©vident que certains chants n’ont de sens que pour un temps liturgique donnĂ© et, parfois mĂȘme, pour un rite bien spĂ©cifique. Mais il en est d’autres qui, bien qu’ils soient classĂ©s dans tel temps liturgique, conviennent aussi pour les dimanches dans l’annĂ©e ou pour d’autres cĂ©lĂ©brations. GestionLe rĂ©pertoire est un organisme vivant ! Quand un certain bagage de chants se trouve acquis par l’assemblĂ©e - ce qui suppose pĂ©dagogie et technique d’apprentissage - il s’agit de l’entretenir. Le rĂ©pertoire existe parce que les chants aptes Ă  nourrir la foi sont effectivement mis en Ɠuvre dans les cĂ©lĂ©brations. On aura soin d’utiliser les chants retenus dans le cycle des trois annĂ©es liturgiques, ce qui valide leur prĂ©sence au rĂ©pertoire. Les apports nouveaux sont basĂ©s sur des critĂšres liturgiques, et permettent d’ajuster le rĂ©pertoire. Pourquoi organiser le rĂ©pertoire ? La liste des chants connus de l’assemblĂ©e et chantĂ©s plus ou moins souvent est trĂšs souvent beaucoup plus rĂ©duite que ce que l’on trouve dans les livres. Disposer d’une liste de chants, c’est bien. Mais il est assez rare de trouver un rĂ©pertoire organisĂ©. On entend par lĂ  un rĂ©pertoire oĂč sont rangĂ© de façon systĂ©matique tous les chants de l’assemblĂ©e. Organiser le rĂ©pertoire consiste Ă  trier et classer les chants dĂ©jĂ  connus. Trier. Ce chant est-il Ă  conserver ou Ă  Ă©liminer. CritĂšres qualitĂ© du texte, qualitĂ© de la musique, prosodie. Ce n’est pas parce qu’un chant "marche" qu’il est obligatoirement Ă  garder. La reprise de chants qualifiĂ©s d’anciens est utile comme tout rite, le chant a besoin d’ĂȘtre repris de temps Ă  autre c’est une façon de s’inscrire dans la tradition de l’église qui cĂ©lĂ©brait avant nous et qui cĂ©lĂ©brera aprĂšs nous. Classer. Ordinaire / temps liturgiques / fonction dans une cĂ©lĂ©bration. Comment classer ? Reprendre systĂ©matiquement le classement du manuel CNA. Annoter. Exemples "baisser d’un demi-ton" ; "ce chant nĂ©cessite un soliste expĂ©rimentĂ©" ; "chants pour une assemblĂ©e d’enfants". Etc. UtilitĂ© de ce travail instrument extrĂȘmement utile pour les Ă©quipes liturgiques. Facilite l’intĂ©gration de personnes nouvelles dans les Ă©quipes d’animation. Permet de voir si on manque de chants pour une certaine pĂ©riode, etc. Cela permet aussi d’éviter de chanter des chants inadaptĂ©s aux temps liturgiques. Par exemple, un chant qui contiendrait des "AllĂ©luias" ne conviendrait pas au temps de CarĂȘme. Etc. Au terme, on voit ce qui manque. Ce travail prĂ©alable sur le "rĂ©pertoire de base" de la communautĂ© permet d’incorporer les chants qui viendront l’enrichir en fonction des nĂ©cessitĂ©s. Qui doit le faire ? Le rĂ©pertoire est Ă  relier au projet pastoral. Il ne peut ĂȘtre l’Ɠuvre d’une seule personne ou d’une seule sensibilitĂ©. Il vise en effet une communautĂ© composĂ©e de personnes diffĂ©rentes, qui viennent cĂ©lĂ©brer ensemble. Donc travail d’un groupe oĂč sont reprĂ©sentĂ©s les porteurs du projet pastoral, les animateurs et les musiciens. C’est un travail long qui se fait dans la durĂ©e. Comment trouver de l’aide ? Si le chant est dans le CNA *, on a alors une indication prĂ©cise sur son utilisation. S’il n’y est pas, les anciennes classifications peuvent aider. Mais il arrive que des chants soient mal classĂ©s. Enrichir le rĂ©pertoire Souvent les communautĂ©s sont confrontĂ©es Ă  un problĂšme trĂšs pratique au moment de prĂ©parer une cĂ©lĂ©bration rĂ©unissant plusieurs paroisses d’un mĂȘme pĂŽle ou pour une cĂ©lĂ©bration diocĂ©saine. Ces cĂ©lĂ©brations perdraient une partie de leur sens si, de fait, elles excluaient par le programme choisi une des composantes. C’est tout l’intĂ©rĂȘt d’enrichir de façon systĂ©matique le rĂ©pertoire de base. Sources CNA ; rĂ©pertoire diocĂ©sain. Bien sĂ»r, cela n’empĂȘche pas d’avoir des chants propres Ă  une communautĂ©. Souvent d’ailleurs, les chants ont Ă©tĂ© expĂ©rimentĂ©s dans une communautĂ© avant de figurer dans ces rĂ©pertoires. Quelques recommandations Veiller Ă  ce que la diversitĂ© des formes musicales soit reprĂ©sentĂ©e hymnes, tropaires, cantiques couplets/refrain, litanies, acclamations... Penser Ă  constituer un fond de mĂ©moire intergĂ©nĂ©rationnel. Varier les styles et les genres ne pas rester tout Gouzes, tout Emmanuel, tout Berthier... » Le CNA, les revues de musique liturgique, les recommandations du service diocĂ©sain sont de bons Ă©lĂ©ments de rĂ©flexion et de choix Un document tĂ©lĂ©chargeable sur la Constitution d’un rĂ©pertoire de chant paroissial a Ă©tĂ© créé par la commission diocĂ©saine de musique pour aider les Ă©quipes paroissiales Ă  rĂ©flĂ©chir sur cette nĂ©cessitĂ© paroissiale. * La rĂ©fĂ©rence CNA correspond au manuel Chants NotĂ©s de l’AssemblĂ©e » Nous ne nous risquerons pas Ă  un commentaire historique dĂ©taillĂ© de ce long entretien riche et fouillĂ©. Ce que nous savons de la Guerre Civile, des forces qui s’y affrontaient, du rĂ©gime qui en procĂ©da 1939-1975, largement dominĂ© par la personnalitĂ© du gĂ©nĂ©ral Franco, ce que nous en savons en partie par expĂ©rience peut parfois diverger d’avec les descriptions et Ă©valuations donnĂ©es ici mais nous n’en contesterons pas l’objectivitĂ© d’ensemble. Quant aux jugements portĂ©s sur l’actualitĂ©, depuis la constitution de 1978 jusqu’à l’émergence de VOX ou la rĂ©ouverture des querelles mĂ©morielles par la gauche espagnole et ses douteuses combinaisons, nous en laissons la responsabilitĂ© Ă  leurs auteurs. Je Suis Français en a traitĂ© au fil de l’actualitĂ© et continuera de le faire. Quoiqu’il en soit, l’intĂ©rĂȘt de ces analyses nous paraĂźt Ă©vident. Et pour toutes sortes de raisons – historiques, culturelles, gĂ©ostratĂ©giques ou simplement de voisinage – elles concernent notre nation. Comment analyser la guerre civile espagnole, au-delĂ  des mythes et des passions politiques ? Comment effectuer un travail d’historien car l’histoire est encore chaude et soumise aux passions de la mĂ©moire et des jeux partisans ? C’est tout le travail exercĂ© par Pio Moa dans son livre sur les mythes de la guerre d’Espagne, dont la traduction vient de paraitre en français. L’ouvrage est prĂ©facĂ© par Arnaud Imatz, membre correspondant de l’AcadĂ©mie royale d’histoire d’Espagne, historien, auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire de l’Espagne Entretien avec Arnaud Imatz rĂ©alisĂ© par Hadrien Desuin. Pio Moa, Les mythes de la guerre d’Espagne, L’Artilleur, 2022 Vous avez acceptĂ© de prĂ©facer la traduction française du dernier livre Ă  succĂšs de l’historien espagnol Pio Moa. Son travail est-il rigoureux, et si oui, pourquoi suscite-t-il la polĂ©mique en France aprĂšs un entretien dans le Figaro histoire ? J’ai prĂ©facĂ© ce livre pour une sĂ©rie de raisons, gĂ©nĂ©rales et particuliĂšres. La premiĂšre tient, je crois, Ă  la conception de l’histoire des idĂ©es et des faits qui m’a Ă©tĂ© transmise par mes maĂźtres Ă  une Ă©poque dĂ©jĂ  lointaine – les annĂ©es 1970 – lorsque je prĂ©parais ma thĂšse de doctorat d’État de sciences politiques. Mes maĂźtres m’avaient alors appris que la qualitĂ© de la recherche historique qui ne se confond pas avec la mĂ©moire historique, vision Ă©motionnelle et rĂ©ductrice de l’histoire dĂ©pend Ă  la fois de la formation de l’auteur, de sa curiositĂ© intellectuelle, de sa capacitĂ© de discernement, de sa crĂ©ativitĂ©, de sa conscience et de son intĂ©gritĂ© morale. Ils m’avaient inculquĂ© l’idĂ©e que l’historien doit chercher ardemment la vĂ©ritĂ© tout en sachant qu’il n’y parviendra que partiellement. Ils m’avaient aussi convaincu que tout ici est affaire de subtilitĂ©, de degrĂ©, de nuances, de bon sens et d’honnĂȘtetĂ©. Ayant Ă©tĂ© d’abord, en quelque sorte, une victime collatĂ©rale du lynchage mĂ©diatique subi par Moa en Espagne, j’ai mis des annĂ©es avant de me dĂ©cider Ă  dĂ©passer mes prĂ©jugĂ©s pour lire cet auteur Ă©tiquetĂ© sulfureux ». Une dĂ©marche que les censeurs de Moa – pour la plupart des universitaires socialo-marxistes favorables au Front populaire, mais aussi des spĂ©cialistes » soucieux de leur promotion, pour ne pas parler des lĂ©gions de nĂ©o-inquisiteurs qui sĂ©vissent aujourd’hui sur les rĂ©seaux sociaux – refusent obstinĂ©ment de faire. On ne se commet pas avec le diable ! Pour ma part, je suis ressorti, je l’avoue, impressionnĂ© et Ă©tonnĂ© par cette lecture de Moa, et surtout avec la ferme conviction que contrairement Ă  beaucoup de ses contempteurs, il remplit les critĂšres de l’historien honnĂȘte, intĂšgre et dĂ©sintĂ©ressĂ©. Il me faut bien sĂ»r Ă©voquer ici mon intĂ©rĂȘt spĂ©cial pour la Guerre civile espagnole. Cet intĂ©rĂȘt ne s’est jamais dĂ©menti depuis prĂšs d’un demi-siĂšcle. Il m’a conduit Ă  publier d’abord une thĂšse de doctorat d’État sur le fondateur de la Phalange, JosĂ© Antonio Primo de Rivera, plus tard prĂ©facĂ©e par le prestigieux Ă©conomiste et acadĂ©micien espagnol, Juan Velarde Fuertes ; Ă  publier ensuite un livre prĂ©facĂ© par Pierre Chaunu, membre de l’Institut de France La guerre d’Espagne revisitĂ©e, 1989, puis, Ă  prĂ©facer moi-mĂȘme le livre d’un des meilleurs spĂ©cialistes du thĂšme, injustement victime en France d’une vĂ©ritable omerta pendant prĂšs de quarante-cinq ans, l’AmĂ©ricain Stanley Payne La guerre d’Espagne. L’histoire face Ă  la confusion mĂ©morielle, 2010, et enfin, Ă  multiplier les articles sur le sujet au cours des annĂ©es 2000-2020. Cela dit, il y a bien sĂ»r, parmi les raisons de mon intĂ©rĂȘt, celles qui tiennent spĂ©cifiquement au cas particulier de la vie et de l’Ɠuvre de Moa. Moa est la bĂȘte noire de la gauche, de l’extrĂȘme gauche et d’une bonne partie de la droite. La haine et les insultes dont il est pĂ©riodiquement l’objet, dans les milieux journalistiques, mais aussi universitaires, sont proprement sidĂ©rants. Il est l’incarnation du mal », un nĂ©gationniste », un rĂ©visionniste dangereux », un fasciste », un nazi camouflĂ© », un auteur mĂ©diocre », un historien dĂ©pourvu de mĂ©thodologie », un pseudo-historien qui n’est pas universitaire », un Ă©crivain sans aucune perspicacitĂ© ni culture », un provocateur », un menteur » dont l’indigence intellectuelle est reconnue », pire, un agent camouflĂ© de la police franquiste ». Les adeptes de l’attaque ad hominem s’en donnent avec lui Ă  cƓur joie. Pour les plus excitĂ©s, il n’est rien moins qu’un apologiste des crimes de l’humanitĂ© ». Les raccourcis infamants, les injures, les invectives et les calomnies, tout a Ă©tĂ© bon pour le faire taire dans la PĂ©ninsule et les polĂ©miques qu’il suscite aujourd’hui dans l’Hexagone, aprĂšs son intĂ©ressant et complet entretien dans le Figaro histoire Ă©tĂ© 2022, ne peuvent en donner qu’un faible Ă©cho. Mais la question Moa n’est pas aussi simple que le laissent accroire ses nombreux dĂ©tracteurs qui ont pour habitude de confondre, plus ou moins consciemment, la diatribe avec le dĂ©bat. DĂ©mocrate-libĂ©ral dĂ©clarĂ©, PĂ­o Moa a manifestĂ© Ă  plusieurs reprises son respect et sa dĂ©fense de la Constitution de 1978. C’est donc en rĂ©alitĂ© son passĂ© et son parcours atypique – sacrilĂšge absolu aux yeux des socialistes-marxistes et autres crypto-marxistes – qui lui sont secrĂštement et invariablement reprochĂ©s. Il a d’abord Ă©tĂ© communiste-maoĂŻste sous le rĂ©gime de Franco. Il appartenait alors au mouvement terroriste du GRAPO bras armĂ© du PCr le Parti communiste reconstituĂ©. Il n’était pas un militant antifranquiste d’opĂ©rette, comme le sont aujourd’hui tant d’intellectuels et de politiciens bien Ă©tablis, mais un rĂ©sistant armĂ© et dĂ©terminĂ©, prĂȘt Ă  mourir pour sa cause. C’est d’ailleurs en sa qualitĂ© de marxiste, combattant contre le franquisme, d’homme de gauche insoupçonnable, et de bibliothĂ©caire de l’Ateneo de Madrid, qu’il a eu accĂšs Ă  la documentation de la Fondation socialiste Pablo Iglesias. Cette recherche a Ă©tĂ© la source principale de son premier livre, vĂ©ritable bombe mĂ©diatique Los orĂ­genes de la guerra civil española 1999. AprĂšs avoir dĂ©pouillĂ© et Ă©tudiĂ© minutieusement ces archives socialistes, Moa a changĂ© radicalement d’idĂ©es, nÂŽhĂ©sitant pas Ă  sacrifier pour elles son avenir professionnel et sa vie sociale. Il a dĂ©couvert l’écrasante responsabilitĂ© du parti socialiste et de la gauche en gĂ©nĂ©ral dans le putsch de 1934, et dans les origines de la guerre civile. On parlait jusqu’alors de GrĂšve des Asturies » ou de RĂ©volution de Asturies », aprĂšs son livre on parle de RĂ©volution socialiste de 1934 ». J’ai racontĂ© en dĂ©tail dans ma prĂ©face l’histoire Ă©tonnante de son premier livre Ă  succĂšs. Mais c’est son best-seller, Los mitos de la guerra civil, publiĂ© en 2003, rĂ©imprimĂ© ou rééditĂ© une vingtaine de fois, vendu Ă  plus de 300 000 exemplaires, numĂ©ro un des ventes en Espagne pendant plus de six mois, qui a suscitĂ© la colĂšre proprement hallucinante des mĂ©dias mainstream ». Par la voix de l’historien dĂ©mocrate-chrĂ©tien, Javier Tussell, le journal socialiste, El PaĂ­s, a demandĂ© la censure pour l’insupportable rĂ©visionniste », des syndicats ont protestĂ© devant les CortĂšs, une campagne de propagande hystĂ©rique a mĂȘme suggĂ©rĂ© l’incarcĂ©ration et la rééducation du coupable. Depuis Moa est persona non grata dans les UniversitĂ©s d’État et les mĂ©dias du service public. DĂšs lors, rares ont Ă©tĂ© les universitaires, acadĂ©miciens et historiens indĂ©pendants qui ont osĂ© prendre parti pour Moa. Certains sont cependant fameux. On peut citer notamment Hugh Thomas, JosĂ© Manuel Cuenca Toribio, Carlos Seco Serrano, CĂ©sar Vidal, JosĂ© Luis Orella, JesĂșs Larrazabal, JosĂ© MarĂ­a Marco, Manuel Alvarez TardĂ­o, Alfonso BullĂłn de Mendoza., JosĂ© AndrĂ©s Gallego, David Gress, Robert Stradling, Richard Robinson, Sergio Fernandez Riquelme, Ricardo de la Cierva, etc. Il y a aussi l’un des plus prestigieux spĂ©cialistes, l’AmĂ©ricain Stanley Payne, qui a Ă©crit ces quelques mots particuliĂšrement justes et instructifs L’Ɠuvre de PĂ­o Moa est novatrice. Elle introduit un peu d’air frais dans une zone vitale de l’historiographie contemporaine espagnole, qui Ă©tait enfermĂ©e, depuis trop longtemps, dans d’étroites monographies formelles, vĂ©tustes, stĂ©rĂ©otypĂ©es, soumises Ă  la correction politique. Ceux qui divergent de Moa doivent affronter son Ɠuvre sĂ©rieusement. Ils doivent dĂ©montrer leur dĂ©saccord par la recherche historique et l’analyse rigoureuse et cesser de dĂ©noncer son Ɠuvre en utilisant la censure, le silence et la diatribe, ces mĂ©thodes qui sont davantage le propre de l’Italie fasciste et de l’Union soviĂ©tique que de l’Espagne dĂ©mocratique ». Mais cette exhortation, propre d’un esprit ouvert et raisonnable, n’a bien Ă©videmment jamais Ă©tĂ© entendue. Il y a une autre raison importante qui explique mon intĂ©rĂȘt pour la publication de la version française du best-seller de PĂ­o Moa la dĂ©fense de la libertĂ© d’expression, le combat contre toute forme de censure et de vĂ©ritĂ© officielle, la rĂ©sistance face Ă  la montĂ©e du manichĂ©isme totalitaire. PĂ­o Moa ne cache pas sa sympathie pour Gil Robles, leader de la CEDA ConfederaciĂłn Española de Derechas AutĂłnomas sous la IIe RĂ©publique. Une sympathie pour le leader du parti conservateur libĂ©ral espagnol des annĂ©es trente que je ne partage pas, pas plus que je ne partage sa justification, Ă  mon sens excessive, des longues annĂ©es de dictature franquiste. Il est vrai que Français, je ne suis ni franquiste, ni antifranquiste, mais un historien des idĂ©es et des faits, passionnĂ© par l’histoire du monde hispanique. Mais cela dit, je ne confonds pas les recherches de l’historien Moa avec ses analyses politiques, ses interprĂ©tations et ses commentaires au quotidien dans lesquels il donne libre cours Ă  son esprit combatif, Ă  ses penchants pour la polĂ©mique et le goĂ»t de la diatribe, hĂ©ritĂ©s, pour le bien et pour le mal, de son passĂ© de clandestin et de sa solide formation marxiste. Je suis d’accord avec lui pour dire que la guerre civile et le rĂ©gime de Franco sont des faits distincts qui, en tant que tels, peuvent ĂȘtre jugĂ©s et interprĂ©tĂ©s de maniĂšre trĂšs diffĂ©rentes. Je suis aussi d’accord avec lui pour dĂ©noncer le raisonnement fonciĂšrement subjectif et faux selon lequel la Seconde rĂ©publique, qui serait le mythe fondateur de la dĂ©mocratie espagnole postfranquiste, aurait Ă©tĂ© un rĂ©gime presque parfait dans lequel l’ensemble des partis de gauche aurait eu une action irrĂ©prochable. Il y a enfin une derniĂšre raison qui m’a conduit Ă  m’investir directement dans la publication du bestseller de Moa. En 2005, les Ă©ditions Tallandier se sont portĂ©es acquĂ©reuses des droits de Los mitos de la Guerra Civil. La publication de la version française Ă©tait prĂ©vue pour 2006. Le traducteur avait Ă©tĂ© engagĂ©, l’ouvrage et son isbn annoncĂ©s chez les libraires. Mais Ă©trangement la date de sortie a Ă©tĂ© reportĂ©e et, finalement, l’édition a Ă©tĂ© dĂ©programmĂ©e sans la moindre explication. En fĂ©vrier 2008, lors d’une Ă©mission sur la chaĂźne française Histoire alors dirigĂ©e par Patrick Buisson, consacrĂ©e Ă  la Guerre d’Espagne, Ă  laquelle je participais en compagnie de Anne Hidalgo, Éric Zemmour, BartholomĂ© Bennassar et François Godicheau, j’ai eu la surprise d’apprendre qu’un autre livre sur la Guerre d’Espagne venait d’ĂȘtre publiĂ© chez Tallandier. Il s’agissait des actes du colloque PassĂ© et actualitĂ© de la guerre d’Espagne, dirigĂ© par le spĂ©cialiste du PCF, ancien rĂ©dacteur en chef de la revue d’inspiration marxiste, Les Cahiers d’histoire, Roger Bourderon, prĂ©cĂ©dĂ©s du discours d’ouverture d’Anne Hidalgo, alors premiĂšre adjointe du maire de Paris. C’est bien aprĂšs avoir Ă©tĂ© mis au courant de cette Ă©tonnante expĂ©rience, que j’ai dĂ©cidĂ© de m’impliquer directement dans la recherche d’un nouvel Ă©diteur. Le lecteur francophone aura donc attendu quinze ans de plus, pour avoir enfin accĂšs Ă  cet ouvrage. Gageons qu’il n’aurait probablement pas vu le jour sans l’ouverture d’esprit, l’indĂ©pendance et le courage intellectuel de la direction des Éditions l’Artilleur / Toucan. Vous ĂȘtes-vous aussi un spĂ©cialiste de la pĂ©riode, Quelles nouveautĂ©s apporte le livre Ă  l’historiographie de la guerre civile ? On entend souvent dire que Moa n’apporte rien de nouveau, rien de plus que ce qui a Ă©tĂ© dit avant lui par des auteurs favorables au camp national ou au camp franquiste », comme le premier ministre de la culture du roi Juan Carlos, Ricardo de la Cierva, ou JesĂșs Larrazabal et Enrique Barco Teruel, voire par des auteurs antifranquistes, tels Gabriel Jackson, Antonio Ramos Oliveira, Claudio SĂĄnchez Albornoz ou Gerald Brenan. Peut-ĂȘtre, mais aucun d’entre eux n’a jamais eu l’aura de PĂ­o Moa dans l’opinion publique. Il faut par ailleurs distinguer ses travaux de recherche [avec ses premiers livres trĂšs sourcĂ©s et documentĂ©s de la trilogie, Los origines de la Guerra Civil, Los personajes de la RepĂșblica vistos por ellos mismos et El derrumbe de la Republica y la Guerra Civil / Les origines de la guerre civile, Les personnages de la RĂ©publique vus par eux-mĂȘmes et L’effondrement de la RĂ©publique] de son effort de synthĂšse rĂ©ussi que constitue Les mythesde la guerre d’Espagne. Mais l’élĂ©ment le plus novateur de son Ɠuvre, celui qui n’a pas manquĂ© de faire grincer les dents de ses adversaires est, rĂ©pĂ©tons-le, la divulgation des archives du parti socialiste, un parti totalement bolchevisĂ© Ă  partir de la fin de 1933, et qui est le principal responsable du putsch de 1934. Bien des auteurs en avaient eu l’intuition avant lui. L’antifranquiste Salvador de Madariaga avait mĂȘme Ă©crit Avec la rĂ©bellion de 1934, la gauche espagnole a perdu jusqu’à l’ombre d’autoritĂ© morale pour condamner la rĂ©bellion de 1936 ». Et ces propos sĂ©vĂšres avaient Ă©tĂ© corroborĂ©s par les PĂšres fondateurs de la RĂ©publique, Marañon, Ortega y Gasset et Perez d’Ayala, voire par le philosophe basque Unamuno. On savait aussi que Largo Caballero, principal leader socialiste, surnommĂ© le LĂ©nine espagnol par les jeunesses socialistes lesquelles fusionnĂšrent avec les jeunesses communistes au printemps 1936 avait dĂ©clarĂ© Nous ne nous diffĂ©rencions en rien des communistes » L’essentiel, la conquĂȘte du pouvoir ne peut se faire par la dĂ©mocratie bourgeoise » Les Ă©lections ne sont qu’une Ă©tape de la conquĂȘte du pouvoir et leur rĂ©sultat ne s’accepte que sous bĂ©nĂ©fice d’inventaire
 si la droite gagne nous devrons aller Ă  la guerre civile », ou encore, lisez bien Quand le Front populaire s’écroulera, comme cela se produira sans doute, le triomphe du prolĂ©tariat sera indiscutable. Nous implanterons alors la dictature du prolĂ©tariat ». Mais depuis l’exploitation systĂ©matique et la divulgation publique des archives de la Fondation socialiste Pablo Iglesias par Moa, en 1999, le doute n’est plus permis. Franco est dĂ©peint comme entrant dans la guerre presque contre son grĂ©, n’est-ce pas un peu exagĂ©rĂ©, les communistes ont ils le monopole de la responsabilitĂ© historique de la guerre ? Les trois principaux responsables de la guerre d’Espagne sont dans l’ordre le leader socialiste Largo Caballero et les prĂ©sidents Azaña et Alcala-Zamora lesquels auront par la suite des mots terribles pour qualifier le Front populaire. Franco a Ă©tĂ© longtemps, au moins jusqu’au dĂ©but du mois de juillet 1936, le gĂ©nĂ©ral qui refusait l’idĂ©e d’un coup d’État. Il semble que l’assassinat d’un des leaders de la droite, Calvo Sotelo, a Ă©tĂ© l’évĂ©nement dĂ©terminant dans sa dĂ©cision finale de participer. Le rĂŽle des communistes, qui plus tard a Ă©tĂ© essentiel, Ă©tait relativement marginal Ă  la veille du soulĂšvement. La thĂšse de Moa sur les antĂ©cĂ©dents et le dĂ©roulement de la guerre civile est globalement juste. Les principaux partis et leaders de gauche, prĂ©tendument dĂ©fenseurs de la RĂ©publique, ont violĂ© la lĂ©galitĂ© rĂ©publicaine en 1934. Ils ont alors planifiĂ© la guerre civile dans toute l’Espagne. Ils ont ensuite achevĂ© de la dĂ©truire lors des Ă©lections frauduleuses de fĂ©vrier 1936, Ă©crasant la libertĂ© dĂšs leur prise du pouvoir. Je vous renvoie ici aux travaux incontournables de Roberto Villa GarcĂ­a et Manuel Álvarez 1936 Fraude y violencia en las elecciones del Frente popular, 2019, sur les fraudes et les violences du Front Populaire lors des Ă©lections de fĂ©vrier 1936 sans les 50 siĂšges dont la droite a Ă©tĂ© spoliĂ©e par un vĂ©ritable coup d’État parlementaire, la gauche n’aurait jamais pu gouverner seule. La guerre civile n’était pas un combat des dĂ©mocrates contre les fascistes pas plus qu’elle n’était le combat des rouges contre les dĂ©fenseurs de la chrĂ©tientĂ©. Il y avait en rĂ©alitĂ© trois forces inĂ©gales dans le camp RĂ©publicain ou plutĂŽt le Front populaire la premiĂšre, de trĂšs loin la plus importante, comprenait les communistes, les trotskistes, les socialistes bolchevisĂ©s et les anarchistes, qui aspiraient Ă  implanter un rĂ©gime de type dĂ©mocratie populaire sur le modĂšle soviĂ©tique et/ou collectiviste anarchiste; la seconde, regroupait les nationalistes-sĂ©paratistes catalans, basques, galiciens, etc., qui voulaient l’indĂ©pendance pour leurs peuples ; et enfin, la troisiĂšme, beaucoup plus minoritaire, qui rĂ©unissait les partis de la gauche bourgeoise-jacobine ou social-dĂ©mocrate, lesquels faisaient volontairement ou involontairement le jeu de la premiĂšre force. On ne saurait trop souligner que le Front populaire français Ă©tait trĂšs modĂ©rĂ© en comparaison du Front populaire espagnol, coalition de gauche dominĂ©e Ă  la veille du soulĂšvement, par un parti socialiste bolchevisĂ©, extrĂ©miste, violent, putschiste et rĂ©volutionnaire. Il y avait aussi dans l’autre camp, le camp national et non pas nationaliste comme le rĂ©pĂštent les mĂ©dias français par ignorance ou rĂ©flexe pavlovien, plusieurs tendances politiques qui allaient des centristes-radicaux dont un groupe d’ex-ministres furent exĂ©cutĂ©s par le Front populaire, aux rĂ©publicains-dĂ©mocrates, agrariens, libĂ©raux et conservateurs, en passant par les monarchistes libĂ©raux, les monarchistes-carlistes/traditionalistes, les phalangistes et les nationalistes. Le confit opposait des totalitaristes » de gauche Ă  des autoritaristes » de droite, et de part et d’autre les vĂ©ritables dĂ©mocrates brillaient par leur absence. Le mouvement Vox tente de dĂ©fendre les aspects positifs de l’hĂ©ritage franquiste et le livre de Moa se vend trĂšs bien. L’Espagne est-elle en train de rĂ©habiliter Franco, est-elle mĂ»re pour regarder son histoire avec objectivitĂ© ? Les aspects positifs et nĂ©gatifs du rĂ©gime de Franco sont connus des historiens. Au nombre des erreurs que l’on peut reprocher au Caudillo et aux partisans du franquisme, il y a en particulier la censure drastique appliquĂ©e jusqu’au dĂ©but des annĂ©es 1960, la duretĂ© de la rĂ©pression de l’immĂ©diat aprĂšs-guerre civile non pas les 100 000 voire 200 000 exĂ©cutĂ©s selon la propagande du Komintern, mais 14 000 exĂ©cutĂ©s judiciairement et prĂšs de 5 000 rĂšglements de compte ou assassinats politiques extrajudiciaires et la volontĂ© inflexible du Caudillo de se maintenir au pouvoir jusqu’au bout. Le mouvement Vox, gĂ©nĂ©ralement qualifiĂ© de populiste, bien qu’il s’agisse en rĂ©alitĂ© d’un parti libĂ©ral-conservateur pro-europĂ©en, est en effet actuellement le seul parti qui tente de dĂ©fendre les aspects positifs du franquisme que sont les succĂšs Ă©conomiques indiscutables entre 1961 et 1975 les annĂ©es du miracle espagnol », avec une croissance du PIB qui a oscillĂ© entre 3,5% et 12, 8% ce qui a permis Ă  l’Espagne se hisser au 9e rang des nations industrialisĂ©es alors qu’elle est aujourd’hui au 14e rang; ensuite, le fait que Franco et les franquistes ont vaincu le communisme minoritaire au dĂ©but de la guerre civile, mais devenu hĂ©gĂ©monique au cours du conflit, qu’ils ont aussi permis Ă  l’Espagne d’abord neutre puis non-belligĂ©rante d’échapper Ă  la deuxiĂšme guerre mondiale et enfin, qu’ils ont enrayĂ© le sĂ©paratisme et sauvĂ© l’unitĂ© du pays. C’est par ailleurs, la droite modĂ©rĂ©e franquiste qui a pris l’initiative d’instaurer la dĂ©mocratie, la gauche ayant eu l’intelligence politique de s’adapter et de contribuer Ă  consolider la dĂ©mocratie. Il n’y a pas 36 maniĂšres de sortir d’une guerre civile, il n’y en a qu’une l’amnistie totale et sans rĂ©serve. Cela les acteurs de la transition dĂ©mocratique 1975-1986 le savaient. C’est pourquoi les CortĂšs dĂ©mocratiques dans lesquelles siĂ©geaient la Pasionaria, Santiago Carrillo et Rafael Alberti pour ne citer qu’eux avaient adoptĂ© le 15 octobre 1977 une loi d’amnistie pour tous les crimes politiques et actes terroristes de droite comme de gauche notamment ceux de l’ETA et de l’extrĂȘme gauche. Deux principes animaient alors l’immense majoritĂ© de la classe politique le pardon rĂ©ciproque et la concertation entre gouvernement et opposition. Il ne s’agissait pas d’imposer le silence aux historiens et aux journalistes, mais de les laisser dĂ©battre entre eux librement en se gardant d’instrumentaliser leurs travaux Ă  des fins politiques. Depuis lors, bien de l’eau est passĂ©e sous les ponts. Des lois mĂ©morielles loi de mĂ©moire historique » de Zapatero en 2007 et projet imminent de loi de mĂ©moire dĂ©mocratique » de la coalition de Pedro SĂĄnchez – PSOE/PSC, Podemos/CatComĂș, PCE/IU, en 2022, ont Ă©tĂ© adoptĂ©es thĂ©oriquement pour lutter contre l’apologie du franquisme, de la violence et de la haine », mais en rĂ©alitĂ© Ă©tant d’essence totalitaire elles sont pratiquement liberticides. Les autoritĂ©s espagnoles ne semblent plus vouloir rechercher la paix sociale qu’à travers la division, l’agitation, la provocation, le ressentiment et la haine. L’Espagne est bien loin d’essayer de panser dĂ©finitivement ses plaies et de regarder son histoire avec honnĂȘtetĂ©, rigueur et objectivitĂ©. Par la faute de sa caste politique, singuliĂšrement mĂ©diocre, sectaire et irresponsable, elle rĂ©active l’esprit de guerre civile et s’enfonce lentement, mais inexorablement, dans une crise globale Ă©conomique, politique, culturelle, dĂ©mographique et morale d’une ampleur alarmante. Les historiens savent qu’en histoire il y a les faits, parfois tus, souvent minorĂ©s ou survalorisĂ©s, selon les auteurs, et que leurs analyses et interprĂ©tations ne sont pas moins diffĂ©rentes selon les convictions et sensibilitĂ©s de chacun. Mais les historiens savent aussi que personne ne saurait monopoliser la parole et faire un usage terroriste de l’argument dit scientifique » sans se situer hors de l’espace de la recherche sĂ©rieuse et finalement de la dĂ©mocratie. Tout cela PĂ­o Moa le sait et le clame et c’est pour cela qu’on ne saurait trop recommander la lecture de son beau livre, argumentĂ©, courageux et dĂ©capant.

qualifie un chant de l église catholique