NicholasJoseph Fuentes dit Nick Fuentes est un commentateur politique américain nationaliste blanc et un diffuseur en direct . La Ligue anti-diffamation le classe parmi les suprémacistes blancs 1. Ancien YouTuber, sa chaßne a été définitivement suspendue en février 2020 pour avoir enfreint la politique d'incitation à la haine de YouTube 2.
LESREPRĂSENTANTS DE LâĂGLISE CATHOLIQUE Ă KINSHASA ONT ACCUSĂ UN BEAU FRĂRE DU PRĂSIDENT FĂLIX TSHISEKEDI DâAVOIR VOLĂ LES TERRES DE Lâ ĂGLISE , UNE ACTION QUâILS ONT QUALIFIĂE DE BANDITISME DâĂTATâ. By Joel Konde Jul 20, 2022 â Nous avons eu le titre de propriĂ©tĂ© â de cette concession dâenviron 9 hectares depuis lâĂ©poque
Recueilde lectures estivales pour prĂ©parer la rentrĂ©e, par Sylvie. « Chantez au Seigneur un chant nouveau ! ». Lâappel du psalmiste est toujours dâactualitĂ©. par Sylvie Jugand. Dimanche 11 juin 2017 â Dernier ajout mardi 24 avril 2018.
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Oui car il y a eu une trĂšs grande Ă©volution au sein de lâEglise depuis les annĂ©es 1960 au sujet de lâĆcumĂ©nisme. Il y a eu un progrĂšs gigantesque dans nos relations avec nos frĂšres protestants sur ce lent chemin vers lâunitĂ© des chrĂ©tiens. «La division des chrĂ©tiens est une grande souffrance, contraire Ă la volontĂ© du Seigneur.
Lechant grĂ©gorien est le chant propre de la liturgie de lâĂglise catholique romaine. LĂ©guĂ© par une longue tradition, ce rĂ©pertoire musical, que le concile Vatican II qualifie de â trĂ©sor dâune inestimable valeurâ, est composĂ© principalement Ă partir de versets de la Bible dans sa version latine. Lâhistoire du chant grĂ©gorien
PascalSihazé (2 e fois, Aire Drehu, diacre catholique de l'église de Hnathalo, frÚre du grand-chef du district de Wetr à Lifou), élu par 13 sénateurs sur 16, Paul Trorune Djewine (2 e fois, Aire Nengone, représentant du grand-chef de Wabao à Maré), désigné par un ensemble de coutumiers opposés à l'élection de Pascal Sihazé,
JeprĂ©pare un baptĂȘme. 1. Je sĂ©lectionne une Ă©tape de ma cĂ©lĂ©bration. 2. Je choisis un chant pour chaque Ă©tape parmi : 3. Je valide ma cĂ©lĂ©bration.
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0OQ0A6. Dans le christianisme, la foi se chante. Le chant est l'un des principaux Ă©lĂ©ments qui ont fait, au cours des siĂšcles passĂ©s, et qui font, maintenant dans le monde entier, la renommĂ©e des disciples de JĂ©sus. La part dĂ©vouĂ©e au chant en assemblĂ©e a variĂ© au cours des Ă©poques et d'un endroit Ă l'autre. Mais aujourd'hui, la plupart des Ăglises consacrent environ un tiers du temps de rassemblement au chant. Elles investissent Ă©galement une quantitĂ© considĂ©rable de temps, d'argent, d'efforts et d'Ă©nergie dans la facette musicale de la vie de l'Ăglise. Mais pourquoi chantons-nous ? Ă quoi servent nos chants ? Quelles missions remplissent-ils ? Selon lâĂcriture, Dieu nous a créés pour chanter mais nous a Ă©galement appelĂ©s Ă chanter pour trois raisons principales louer, prier et proclamer notre foi. Regardons tour Ă tour chacun de ces aspects. 1 . Chanter nous aide Ă louer Impossible de nier que le chant est une forme vitale de louange. Beaucoup de passages des Ăcritures en particulier des Psaumes le confirment. Ils font, non seulement, un lien direct entre le chant et la louange, mais Ă©voquent aussi souvent, et pratiquement dans le mĂȘme souffle, les dimensions verticale et horizontale de la louange, de l'adoration et de lâaffirmation de notre foi. ConsidĂ©rons, par exemple, les quatre premiers versets du Psaume 96 Chantez en l'honneur de lâĂternel un cantique nouveau, chantez en l'honneur de lâĂternel, habitants de toute la terre! Chantez en l'honneur de lâĂternel, bĂ©nissez son nom ; annoncez de jour en jour son salut. Racontez sa gloire parmi les nations, ses merveilles parmi tous les peuples ! Oui, lâĂternel est grand et digne de recevoir toute louange ; il est redoutable, plus que tous les dieux. Bien que la louange ne soit pas rĂ©ductible au chant, le but de ce psaume parmi d'autres ne peut pas ĂȘtre plus clair. Nous chantons au Seigneur, bĂ©nissant son nom, et nous chantons au sujet du Seigneur, dĂ©clarant sa gloire. Et, bien sĂ»r, nous faisons souvent sinon toujours les deux Ă la fois. Car mĂȘme lorsque nos chants s'adressent aux autres et parlent du Seigneur, Il est prĂ©sent pour recevoir sa louange. Il est trĂšs souvent commandĂ© dans lâĂcriture de chanter les louanges de Dieu, ce qui en souligne l'importance par exemple, Exode ; Psaume ; ; Sophonie ; Zacharie ; Jacques Certes, la plupart de ces exhortations se trouvent dans l'Ancien Testament, en particulier dans les Psaumes. Mais Ă©tant donnĂ© que l'apĂŽtre Paul exhorte les chrĂ©tiens Ă chanter les psaumes ĂphĂ©siens ; Colossiens il apparaĂźt clairement que ces ordres sont toujours pertinents aujourd'hui. De telles exhortations sont nĂ©cessaires, parce qu'une louange sincĂšre ne naĂźt pas toujours facilement. En fait, des forces diverses s'opposent Ă nous cĂ©lestes et terrestres, externes et internes et cherchent Ă nous empĂȘcher de rendre Ă Dieu la louange qui lui revient de droit. Cette louange devrait lui ĂȘtre rendue en toutes circonstances. Non seulement par notre vie, mais aussi par nos lĂšvres. Non seulement en paroles, mais aussi par les chants. Donc, Ă moins d'ĂȘtre attentifs Ă ce danger, il est fort possible de priver Dieu de sa louange, peut-ĂȘtre parce que nous avons peur d'avoir l'air d'ĂȘtre fous ou que nous craignons ce que les gens pourraient penser de nous, ou de notre voix. Si nous sommes gouvernĂ©s par de telles craintes, nous aurons tendance Ă ânous la jouer coolâ, Ă museler notre gratitude, Ă freiner notre enthousiasme, et peut-ĂȘtre Ă chanter sans mĂȘme prendre conscience des paroles que nous prononçons. Bien sĂ»r, l'antidote n'est pas d'ignorer ceux qui nous entourent, ni d'ĂȘtre indiffĂ©rents Ă ce quâils vivent. En effet, c'est la volontĂ© de Dieu que nous nous prĂ©occupions des autres et que nous nous efforcions de ne lui rendre hommage que d'une maniĂšre qui leur soit Ă©galement profitable 1 Corinthiens Mais le souci du chrĂ©tien pour son prochain est Ă des annĂ©es lumiĂšres d'une crainte servile de l'homme â une peur qui, en fin de compte, est idolĂątre et Ă©goĂŻste, et qui n'est ni respectueuse de Dieu ni tournĂ©e vers les autres. Donc, Ă©tant donnĂ© que le dessein de Dieu est que nous Le louions âde tout notre cĆurâ Psaume ; ; ; ; ĂphĂ©siens il est impĂ©ratif que nous rappelions rĂ©guliĂšrement, tant personnellement que publiquement, que Dieu mĂ©rite vraiment notre louange Psaume ; ; qu'il lâexige par exemple Psaume 47, et qu'il la dĂ©sire. De tels rappels sont nĂ©cessaires afin que le Dieu qui ne nous a privĂ©s de rien et qui n'a pas mĂȘme Ă©pargnĂ© son Fils unique, reçoive plus que le reliquat de notre attention et que les restes de nos affections. C'est notre devoir le plus Ă©levĂ© et notre joie la plus grande que de Lui donner la louange de tout cĆur, parce qu'Il en est digne, qu'Il la demande et qu'Il la dĂ©sire. 2 . Chanter nous aide Ă prier Nous ne l'avons peut-ĂȘtre pas rĂ©alisĂ© auparavant, mais le chant est ou, du moins, peut ĂȘtre une forme de priĂšre. Le livre des Psaumes est, une fois de plus, un exemple de choix puisqu'une grande partie des psaumes sont, ou contiennent, des priĂšres par exemple, Psaume 3-8, 9-10, 12-13, 16-18. Et s'il y a une chose que nous savons sur la façon dont les psaumes Ă©taient utilisĂ©s dans la vie du peuple d'IsraĂ«l, c'est que beaucoup de ces priĂšres Ă©taient chantĂ©es â comme cela Ă©tait effectivement prĂ©vu. En outre, et nous l'avons dĂ©jĂ notĂ©, ils ont Ă©galement Ă©tĂ© chantĂ©s par les Ăglises du Nouveau Testament ĂphĂ©siens ; Colossiens ; Jacques Cela signifie donc que les exhortations Ă chanter des psaumes incluent aussi des injonctions Ă chanter des priĂšres. Chanter nos priĂšres prĂ©sente une grande valeur le fait de chanter nous aide Ă mieux apprĂ©hender les dimensions Ă©motionnelles des vĂ©ritĂ©s proclamĂ©es ou desrequĂȘtes prĂ©sentĂ©es dans nos priĂšres. En d'autres termes, le chant a un rĂŽle essentiel en ce qu'il nous aide Ă combler le fossĂ© entre les aspects cognitifs et affectifs de notre humanitĂ©. Mais aussi, comme la plupart des psaumes de lamentation l'illustrent, Ă traiter notre douleur Ă©motionnelle. Il nous conduit ainsi Ă la louange par exemple, Psaume 3-7. De fait, chanter les psaumes est une activitĂ© extrĂȘmement puissante. Nous faisons plus que prier lorsque nous chantons nous prions des mots divinement inspirĂ©s. Chanter ces paroles nous implique davantage et nous aide Ă exprimer les dimensions Ă©motionnelles des vĂ©ritĂ©s prononcĂ©es, en plus de leurs dimensions conceptuelles. Mais, bien sĂ»r, nous n'avons pas Ă nous restreindre aux seules activitĂ©s du chant et de la priĂšre des psaumes. En effet, il y a d'autres chants bibliques, ainsi que de nombreuses autres portions de la Bible qui peuvent ĂȘtre chantĂ©es comme priĂšres. Mais, il a plus que cela les Ăcritures elles-mĂȘmes ne nous limitent pas Ă chanter et prier que l'Ăcriture. Dans la mesure oĂč nous chantons et prions en accord avec la volontĂ© de Dieu comme rĂ©vĂ©lĂ© dans les Ăcritures, nous sommes sur un terrain solide. Par consĂ©quent, nous devrions nous sentir libres, pour nous aider dans nos priĂšres, de tirer parti des trĂ©sors historiques mais aussi des riches ressources musicales et liturgiques que les gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes ont Ă©laborĂ©es. Ceci comprend, bien sĂ»r, de nombreuses paraphrases et versions mĂ©triques des psaumes, ainsi qu'une plĂ©thore de recueils de cantiques remontant jusqu'Ă Isaac Watts. Lorsque nous chantons, nous prions Ă©galement â et ce, que nous le rĂ©alisions ou non. Par le chant, nous demandons Ă Dieu des choses, Ă la fois sur le plan personnel et sur le plan collectif. Cependant, il est clair qu'il est bon que nous soyions au courant de ce que nous faisons et de ce que nous disons, afin de prier et chanter avec des esprits pleinement engagĂ©s 1 Corinthiens Alors ne soyez pas surpris si dimanche prochain celui qui dirige le culte introduit un chant par ces paroles â Ălevons ensemble nos voix en priĂšre, en chantant le cantique suivant â, car c'est souvent exactement ce que nous faisons. 3. Chanter nous aide Ă proclamer notre foi En plus d'ĂȘtre un acte de louange et une forme de priĂšre, le chant est aussi un moyen de proclamer notre foi. Nous avons abordĂ© ce point un peu plus tĂŽt, en lien avec la dimension horizontale de la louange. Cependant, je m'intĂ©resse ici plus particuliĂšrement au chant comme forme d'Ă©dification mutuelle. En effet, les Ăcritures rĂ©vĂšlent que la parole vivifiante du Christ est non seulement administrĂ©e au sein du peuple de Dieu parla lecture de la Bible et la prĂ©dication biblique, mais aussi par le chant de psaumes, d'hymnes et de cantiques spirituels » Colossiens Ăvidemment, cela ne signifie pas que les paroles chantĂ©es devraient Ă©clipser le discours, ou que le chant devrait remplacer la lecture publique de l'Ăcriture, la prĂ©dication et l'enseignement 1 TimothĂ©e Ni JĂ©sus ni les apĂŽtres n'ont prĂȘchĂ© l'Ăvangile en le chantant. Par consĂ©quent, les paroles chantĂ©es ne rivalisent pas avec le discours oral lorsqu'il s'agit du ministĂšre de la prĂ©dication dans l'Ăglise, mais elles sont conçues pour en ĂȘtre les servantes et le complĂ©ment. NĂ©anmoins, chanter la Parole de Dieu Ă condition que ce soit vraiment la Parole de Dieu qui soit chantĂ©e revĂȘt une importance vitale c'est une forme de âministĂšre de la Paroleâ Ă la fois unique et puissante. Cette rĂ©alitĂ© n'a pas toujours Ă©tĂ© suffisamment apprĂ©ciĂ©e. En effet, certains ont considĂ©rĂ© les chants en assemblĂ©e comme Ă©tant tout juste un moyen de stimuler les gens. Le but Ă©tant qu'ensuite ils Ă©coutent plus attentivement la lecture et la prĂ©dication de l'Ăcriture. Ce n'Ă©tait pas le point de vue de l'apĂŽtre Paul. Il a fortement insistĂ© sur le fait que le chant en assemblĂ©e dĂ©tient une fonction d'enseignement. Car, quand nous chantons ensemble, en mĂȘme temps que nous louons et prions, nous nous instruisons et nous exhortons les uns les autres. Cela est clairement exprimĂ© dans ĂphĂ©siens 519 et dans Colossiens Une telle dĂ©claration fait sĂ»rement du chant une part intĂ©grante de la vie spirituelle et de la santĂ© de l'Ăglise. Loin d'ĂȘtre un exercice d'Ă©tirement avant et aprĂšs la prĂ©dication, il est, en fait, une part intĂ©grante du sermon. Le chant est le moment oĂč nous prĂȘchons tous, tant pour nous-mĂȘmes que pour les autres. Et le fait est â constat qui est source d'humilitĂ© pour ceux d'entre nous qui sont prĂ©dicateurs â que les chants que nous chantons sont souvent retenus longtemps aprĂšs que nos sermons ont Ă©tĂ© oubliĂ©s.
RĂ©pertoire de chants Quâest-ce quâun rĂ©pertoire de chants ?Ce qui constitue lâassemblĂ©e Le rĂ©pertoire de chant contribue Ă lâĂ©dification de la communautĂ© comme Corps du Christ par le partage des mĂȘmes mots de la foi. Un instrument de mĂ©moire Pour une assemblĂ©e, le rĂ©pertoire de chants est instrument de mĂ©moire de la foi. Au fil des dimanches et des annĂ©es, il permet Ă la liturgie de se dĂ©ployer comme une symphonie de paroles, dâhymnes, de psaumes, de dialogues, dâacclamations, de priĂšres. Une fonction-signal Chaque temps liturgique possĂšde une couleur qui lui est propre et qui le distingue des autres. Le rĂ©pertoire de chants doit pouvoir assurer cette fonction distinctive. Un certain nombre de chants-signaux » permettent aux fidĂšles de savoir dâemblĂ©e quâils cĂ©lĂšbrent un temps liturgique bien spĂ©cifique. Cela constitue une vraie richesse, propre Ă donner sens Ă la cĂ©lĂ©bration. ĂlaborationUn projet Ă long terme Le rĂ©pertoire nâest pas seulement un catalogue ; il signifie lâensemble des musiques adoptĂ©es par la communautĂ©. Cette derniĂšre doit pouvoir sâidentifier Ă lui au cours dâun lent et long processus. Pour constituer un tel outil, il faut nombre de recherches, dâhĂ©sitations, de reprises. Il convient de travailler dans la durĂ©e ce qui implique la rĂ©pĂ©titivitĂ© des Ă©lĂ©ments chantĂ©s. Un projet pastoral Constituer un rĂ©pertoire ne peut se faire quâen lien avec un projet pastoral. En effet, il ne peut ĂȘtre lâĆuvre dâune seule personne ou dâune seule sensibilitĂ©. Il vise en effet une communautĂ© composĂ©e de personnes diffĂ©rentes, qui viennent cĂ©lĂ©brer ensemble. Il nĂ©cessite donc le travail dâun groupe oĂč sont reprĂ©sentĂ©s les porteurs du projet pastoral, les chantres-animateurs, les instrumentistes, le chef de chĆur sâil y a une chorale. La communautĂ© paroissiale a besoin de lâensemble des psaumes que lâon trouve dans les diffĂ©rents rituels liturgiques chants rĂ©servĂ©s Ă des temps liturgiques privilĂ©giĂ©s Avent, NoĂ«l et temps de NoĂ«l, CarĂȘme, Semaine Sainte, PĂąques et temps pascal, Ascension, PentecĂŽte chants pour cĂ©lĂ©brer le dimanche processionnaux dâentrĂ©e et de communion, chants dâoffertoire, dâenvoi ... chants pour cĂ©lĂ©brer les FĂȘtes du Seigneur chants pour les fĂȘtes de Marie et des Saints chants pour les diffĂ©rents sacrements de la vie chrĂ©tienne, et pour les funĂ©railles chants pour les veillĂ©es, les temps dâadoration et de priĂšre chants pour la Liturgie des heures Le rĂ©pertoire existe, il doit ĂȘtre validĂ© Les communautĂ©s chantent. En ce sens, elles ont dĂ©jĂ un rĂ©pertoire. Souvent, elles disposent dâun recueil. Un travail prĂ©alable sur ce rĂ©pertoire de base » de la communautĂ© est la premiĂšre Ă©tape. Cette dĂ©marche consistera dâabord Ă trier ce chant est-il Ă conserver ou Ă Ă©liminer voir les critĂšres dans la fiche Pour choisir un chant ». Puis, ce tri permet de voir si on manque de chants pour telle ou telle pĂ©riode ou fĂȘte et donc de le complĂ©ter, en incorporant les chants qui viendront lâenrichir. La reprise de chants anciens est aussi utile câest une façon de sâinscrire dans la tradition de lâĂglise. Avec souplesse Il est Ă©vident que certains chants nâont de sens que pour un temps liturgique donnĂ© et, parfois mĂȘme, pour un rite bien spĂ©cifique. Mais il en est dâautres qui, bien quâils soient classĂ©s dans tel temps liturgique, conviennent aussi pour les dimanches dans lâannĂ©e ou pour dâautres cĂ©lĂ©brations. GestionLe rĂ©pertoire est un organisme vivant ! Quand un certain bagage de chants se trouve acquis par lâassemblĂ©e - ce qui suppose pĂ©dagogie et technique dâapprentissage - il sâagit de lâentretenir. Le rĂ©pertoire existe parce que les chants aptes Ă nourrir la foi sont effectivement mis en Ćuvre dans les cĂ©lĂ©brations. On aura soin dâutiliser les chants retenus dans le cycle des trois annĂ©es liturgiques, ce qui valide leur prĂ©sence au rĂ©pertoire. Les apports nouveaux sont basĂ©s sur des critĂšres liturgiques, et permettent dâajuster le rĂ©pertoire. Pourquoi organiser le rĂ©pertoire ? La liste des chants connus de lâassemblĂ©e et chantĂ©s plus ou moins souvent est trĂšs souvent beaucoup plus rĂ©duite que ce que lâon trouve dans les livres. Disposer dâune liste de chants, câest bien. Mais il est assez rare de trouver un rĂ©pertoire organisĂ©. On entend par lĂ un rĂ©pertoire oĂč sont rangĂ© de façon systĂ©matique tous les chants de lâassemblĂ©e. Organiser le rĂ©pertoire consiste Ă trier et classer les chants dĂ©jĂ connus. Trier. Ce chant est-il Ă conserver ou Ă Ă©liminer. CritĂšres qualitĂ© du texte, qualitĂ© de la musique, prosodie. Ce nâest pas parce quâun chant "marche" quâil est obligatoirement Ă garder. La reprise de chants qualifiĂ©s dâanciens est utile comme tout rite, le chant a besoin dâĂȘtre repris de temps Ă autre câest une façon de sâinscrire dans la tradition de lâĂ©glise qui cĂ©lĂ©brait avant nous et qui cĂ©lĂ©brera aprĂšs nous. Classer. Ordinaire / temps liturgiques / fonction dans une cĂ©lĂ©bration. Comment classer ? Reprendre systĂ©matiquement le classement du manuel CNA. Annoter. Exemples "baisser dâun demi-ton" ; "ce chant nĂ©cessite un soliste expĂ©rimentĂ©" ; "chants pour une assemblĂ©e dâenfants". Etc. UtilitĂ© de ce travail instrument extrĂȘmement utile pour les Ă©quipes liturgiques. Facilite lâintĂ©gration de personnes nouvelles dans les Ă©quipes dâanimation. Permet de voir si on manque de chants pour une certaine pĂ©riode, etc. Cela permet aussi dâĂ©viter de chanter des chants inadaptĂ©s aux temps liturgiques. Par exemple, un chant qui contiendrait des "AllĂ©luias" ne conviendrait pas au temps de CarĂȘme. Etc. Au terme, on voit ce qui manque. Ce travail prĂ©alable sur le "rĂ©pertoire de base" de la communautĂ© permet dâincorporer les chants qui viendront lâenrichir en fonction des nĂ©cessitĂ©s. Qui doit le faire ? Le rĂ©pertoire est Ă relier au projet pastoral. Il ne peut ĂȘtre lâĆuvre dâune seule personne ou dâune seule sensibilitĂ©. Il vise en effet une communautĂ© composĂ©e de personnes diffĂ©rentes, qui viennent cĂ©lĂ©brer ensemble. Donc travail dâun groupe oĂč sont reprĂ©sentĂ©s les porteurs du projet pastoral, les animateurs et les musiciens. Câest un travail long qui se fait dans la durĂ©e. Comment trouver de lâaide ? Si le chant est dans le CNA *, on a alors une indication prĂ©cise sur son utilisation. Sâil nây est pas, les anciennes classifications peuvent aider. Mais il arrive que des chants soient mal classĂ©s. Enrichir le rĂ©pertoire Souvent les communautĂ©s sont confrontĂ©es Ă un problĂšme trĂšs pratique au moment de prĂ©parer une cĂ©lĂ©bration rĂ©unissant plusieurs paroisses dâun mĂȘme pĂŽle ou pour une cĂ©lĂ©bration diocĂ©saine. Ces cĂ©lĂ©brations perdraient une partie de leur sens si, de fait, elles excluaient par le programme choisi une des composantes. Câest tout lâintĂ©rĂȘt dâenrichir de façon systĂ©matique le rĂ©pertoire de base. Sources CNA ; rĂ©pertoire diocĂ©sain. Bien sĂ»r, cela nâempĂȘche pas dâavoir des chants propres Ă une communautĂ©. Souvent dâailleurs, les chants ont Ă©tĂ© expĂ©rimentĂ©s dans une communautĂ© avant de figurer dans ces rĂ©pertoires. Quelques recommandations Veiller Ă ce que la diversitĂ© des formes musicales soit reprĂ©sentĂ©e hymnes, tropaires, cantiques couplets/refrain, litanies, acclamations... Penser Ă constituer un fond de mĂ©moire intergĂ©nĂ©rationnel. Varier les styles et les genres ne pas rester tout Gouzes, tout Emmanuel, tout Berthier... » Le CNA, les revues de musique liturgique, les recommandations du service diocĂ©sain sont de bons Ă©lĂ©ments de rĂ©flexion et de choix Un document tĂ©lĂ©chargeable sur la Constitution dâun rĂ©pertoire de chant paroissial a Ă©tĂ© créé par la commission diocĂ©saine de musique pour aider les Ă©quipes paroissiales Ă rĂ©flĂ©chir sur cette nĂ©cessitĂ© paroissiale. * La rĂ©fĂ©rence CNA correspond au manuel Chants NotĂ©s de lâAssemblĂ©e »
Nous ne nous risquerons pas Ă un commentaire historique dĂ©taillĂ© de ce long entretien riche et fouillĂ©. Ce que nous savons de la Guerre Civile, des forces qui sây affrontaient, du rĂ©gime qui en procĂ©da 1939-1975, largement dominĂ© par la personnalitĂ© du gĂ©nĂ©ral Franco, ce que nous en savons en partie par expĂ©rience peut parfois diverger dâavec les descriptions et Ă©valuations donnĂ©es ici mais nous nâen contesterons pas lâobjectivitĂ© dâensemble. Quant aux jugements portĂ©s sur lâactualitĂ©, depuis la constitution de 1978 jusquâĂ lâĂ©mergence de VOX ou la rĂ©ouverture des querelles mĂ©morielles par la gauche espagnole et ses douteuses combinaisons, nous en laissons la responsabilitĂ© Ă leurs auteurs. Je Suis Français en a traitĂ© au fil de lâactualitĂ© et continuera de le faire. Quoiquâil en soit, lâintĂ©rĂȘt de ces analyses nous paraĂźt Ă©vident. Et pour toutes sortes de raisons â historiques, culturelles, gĂ©ostratĂ©giques ou simplement de voisinage â elles concernent notre nation. Comment analyser la guerre civile espagnole, au-delĂ des mythes et des passions politiques ? Comment effectuer un travail dâhistorien car lâhistoire est encore chaude et soumise aux passions de la mĂ©moire et des jeux partisans ? Câest tout le travail exercĂ© par Pio Moa dans son livre sur les mythes de la guerre dâEspagne, dont la traduction vient de paraitre en français. Lâouvrage est prĂ©facĂ© par Arnaud Imatz, membre correspondant de lâAcadĂ©mie royale dâhistoire dâEspagne, historien, auteur de nombreux ouvrages sur lâhistoire de lâEspagne Entretien avec Arnaud Imatz rĂ©alisĂ© par Hadrien Desuin. Pio Moa, Les mythes de la guerre dâEspagne, LâArtilleur, 2022 Vous avez acceptĂ© de prĂ©facer la traduction française du dernier livre Ă succĂšs de lâhistorien espagnol Pio Moa. Son travail est-il rigoureux, et si oui, pourquoi suscite-t-il la polĂ©mique en France aprĂšs un entretien dans le Figaro histoire ? Jâai prĂ©facĂ© ce livre pour une sĂ©rie de raisons, gĂ©nĂ©rales et particuliĂšres. La premiĂšre tient, je crois, Ă la conception de lâhistoire des idĂ©es et des faits qui mâa Ă©tĂ© transmise par mes maĂźtres Ă une Ă©poque dĂ©jĂ lointaine â les annĂ©es 1970 â lorsque je prĂ©parais ma thĂšse de doctorat dâĂtat de sciences politiques. Mes maĂźtres mâavaient alors appris que la qualitĂ© de la recherche historique qui ne se confond pas avec la mĂ©moire historique, vision Ă©motionnelle et rĂ©ductrice de lâhistoire dĂ©pend Ă la fois de la formation de lâauteur, de sa curiositĂ© intellectuelle, de sa capacitĂ© de discernement, de sa crĂ©ativitĂ©, de sa conscience et de son intĂ©gritĂ© morale. Ils mâavaient inculquĂ© lâidĂ©e que lâhistorien doit chercher ardemment la vĂ©ritĂ© tout en sachant quâil nây parviendra que partiellement. Ils mâavaient aussi convaincu que tout ici est affaire de subtilitĂ©, de degrĂ©, de nuances, de bon sens et dâhonnĂȘtetĂ©. Ayant Ă©tĂ© dâabord, en quelque sorte, une victime collatĂ©rale du lynchage mĂ©diatique subi par Moa en Espagne, jâai mis des annĂ©es avant de me dĂ©cider Ă dĂ©passer mes prĂ©jugĂ©s pour lire cet auteur Ă©tiquetĂ© sulfureux ». Une dĂ©marche que les censeurs de Moa â pour la plupart des universitaires socialo-marxistes favorables au Front populaire, mais aussi des spĂ©cialistes » soucieux de leur promotion, pour ne pas parler des lĂ©gions de nĂ©o-inquisiteurs qui sĂ©vissent aujourdâhui sur les rĂ©seaux sociaux â refusent obstinĂ©ment de faire. On ne se commet pas avec le diable ! Pour ma part, je suis ressorti, je lâavoue, impressionnĂ© et Ă©tonnĂ© par cette lecture de Moa, et surtout avec la ferme conviction que contrairement Ă beaucoup de ses contempteurs, il remplit les critĂšres de lâhistorien honnĂȘte, intĂšgre et dĂ©sintĂ©ressĂ©. Il me faut bien sĂ»r Ă©voquer ici mon intĂ©rĂȘt spĂ©cial pour la Guerre civile espagnole. Cet intĂ©rĂȘt ne sâest jamais dĂ©menti depuis prĂšs dâun demi-siĂšcle. Il mâa conduit Ă publier dâabord une thĂšse de doctorat dâĂtat sur le fondateur de la Phalange, JosĂ© Antonio Primo de Rivera, plus tard prĂ©facĂ©e par le prestigieux Ă©conomiste et acadĂ©micien espagnol, Juan Velarde Fuertes ; Ă publier ensuite un livre prĂ©facĂ© par Pierre Chaunu, membre de lâInstitut de France La guerre dâEspagne revisitĂ©e, 1989, puis, Ă prĂ©facer moi-mĂȘme le livre dâun des meilleurs spĂ©cialistes du thĂšme, injustement victime en France dâune vĂ©ritable omerta pendant prĂšs de quarante-cinq ans, lâAmĂ©ricain Stanley Payne La guerre dâEspagne. Lâhistoire face Ă la confusion mĂ©morielle, 2010, et enfin, Ă multiplier les articles sur le sujet au cours des annĂ©es 2000-2020. Cela dit, il y a bien sĂ»r, parmi les raisons de mon intĂ©rĂȘt, celles qui tiennent spĂ©cifiquement au cas particulier de la vie et de lâĆuvre de Moa. Moa est la bĂȘte noire de la gauche, de lâextrĂȘme gauche et dâune bonne partie de la droite. La haine et les insultes dont il est pĂ©riodiquement lâobjet, dans les milieux journalistiques, mais aussi universitaires, sont proprement sidĂ©rants. Il est lâincarnation du mal », un nĂ©gationniste », un rĂ©visionniste dangereux », un fasciste », un nazi camouflĂ© », un auteur mĂ©diocre », un historien dĂ©pourvu de mĂ©thodologie », un pseudo-historien qui nâest pas universitaire », un Ă©crivain sans aucune perspicacitĂ© ni culture », un provocateur », un menteur » dont lâindigence intellectuelle est reconnue », pire, un agent camouflĂ© de la police franquiste ». Les adeptes de lâattaque ad hominem sâen donnent avec lui Ă cĆur joie. Pour les plus excitĂ©s, il nâest rien moins quâun apologiste des crimes de lâhumanitĂ© ». Les raccourcis infamants, les injures, les invectives et les calomnies, tout a Ă©tĂ© bon pour le faire taire dans la PĂ©ninsule et les polĂ©miques quâil suscite aujourdâhui dans lâHexagone, aprĂšs son intĂ©ressant et complet entretien dans le Figaro histoire Ă©tĂ© 2022, ne peuvent en donner quâun faible Ă©cho. Mais la question Moa nâest pas aussi simple que le laissent accroire ses nombreux dĂ©tracteurs qui ont pour habitude de confondre, plus ou moins consciemment, la diatribe avec le dĂ©bat. DĂ©mocrate-libĂ©ral dĂ©clarĂ©, PĂo Moa a manifestĂ© Ă plusieurs reprises son respect et sa dĂ©fense de la Constitution de 1978. Câest donc en rĂ©alitĂ© son passĂ© et son parcours atypique â sacrilĂšge absolu aux yeux des socialistes-marxistes et autres crypto-marxistes â qui lui sont secrĂštement et invariablement reprochĂ©s. Il a dâabord Ă©tĂ© communiste-maoĂŻste sous le rĂ©gime de Franco. Il appartenait alors au mouvement terroriste du GRAPO bras armĂ© du PCr le Parti communiste reconstituĂ©. Il nâĂ©tait pas un militant antifranquiste dâopĂ©rette, comme le sont aujourdâhui tant dâintellectuels et de politiciens bien Ă©tablis, mais un rĂ©sistant armĂ© et dĂ©terminĂ©, prĂȘt Ă mourir pour sa cause. Câest dâailleurs en sa qualitĂ© de marxiste, combattant contre le franquisme, dâhomme de gauche insoupçonnable, et de bibliothĂ©caire de lâAteneo de Madrid, quâil a eu accĂšs Ă la documentation de la Fondation socialiste Pablo Iglesias. Cette recherche a Ă©tĂ© la source principale de son premier livre, vĂ©ritable bombe mĂ©diatique Los orĂgenes de la guerra civil española 1999. AprĂšs avoir dĂ©pouillĂ© et Ă©tudiĂ© minutieusement ces archives socialistes, Moa a changĂ© radicalement dâidĂ©es, nÂŽhĂ©sitant pas Ă sacrifier pour elles son avenir professionnel et sa vie sociale. Il a dĂ©couvert lâĂ©crasante responsabilitĂ© du parti socialiste et de la gauche en gĂ©nĂ©ral dans le putsch de 1934, et dans les origines de la guerre civile. On parlait jusquâalors de GrĂšve des Asturies » ou de RĂ©volution de Asturies », aprĂšs son livre on parle de RĂ©volution socialiste de 1934 ». Jâai racontĂ© en dĂ©tail dans ma prĂ©face lâhistoire Ă©tonnante de son premier livre Ă succĂšs. Mais câest son best-seller, Los mitos de la guerra civil, publiĂ© en 2003, rĂ©imprimĂ© ou rééditĂ© une vingtaine de fois, vendu Ă plus de 300 000 exemplaires, numĂ©ro un des ventes en Espagne pendant plus de six mois, qui a suscitĂ© la colĂšre proprement hallucinante des mĂ©dias mainstream ». Par la voix de lâhistorien dĂ©mocrate-chrĂ©tien, Javier Tussell, le journal socialiste, El PaĂs, a demandĂ© la censure pour lâinsupportable rĂ©visionniste », des syndicats ont protestĂ© devant les CortĂšs, une campagne de propagande hystĂ©rique a mĂȘme suggĂ©rĂ© lâincarcĂ©ration et la rééducation du coupable. Depuis Moa est persona non grata dans les UniversitĂ©s dâĂtat et les mĂ©dias du service public. DĂšs lors, rares ont Ă©tĂ© les universitaires, acadĂ©miciens et historiens indĂ©pendants qui ont osĂ© prendre parti pour Moa. Certains sont cependant fameux. On peut citer notamment Hugh Thomas, JosĂ© Manuel Cuenca Toribio, Carlos Seco Serrano, CĂ©sar Vidal, JosĂ© Luis Orella, JesĂșs Larrazabal, JosĂ© MarĂa Marco, Manuel Alvarez TardĂo, Alfonso BullĂłn de Mendoza., JosĂ© AndrĂ©s Gallego, David Gress, Robert Stradling, Richard Robinson, Sergio Fernandez Riquelme, Ricardo de la Cierva, etc. Il y a aussi lâun des plus prestigieux spĂ©cialistes, lâAmĂ©ricain Stanley Payne, qui a Ă©crit ces quelques mots particuliĂšrement justes et instructifs LâĆuvre de PĂo Moa est novatrice. Elle introduit un peu dâair frais dans une zone vitale de lâhistoriographie contemporaine espagnole, qui Ă©tait enfermĂ©e, depuis trop longtemps, dans dâĂ©troites monographies formelles, vĂ©tustes, stĂ©rĂ©otypĂ©es, soumises Ă la correction politique. Ceux qui divergent de Moa doivent affronter son Ćuvre sĂ©rieusement. Ils doivent dĂ©montrer leur dĂ©saccord par la recherche historique et lâanalyse rigoureuse et cesser de dĂ©noncer son Ćuvre en utilisant la censure, le silence et la diatribe, ces mĂ©thodes qui sont davantage le propre de lâItalie fasciste et de lâUnion soviĂ©tique que de lâEspagne dĂ©mocratique ». Mais cette exhortation, propre dâun esprit ouvert et raisonnable, nâa bien Ă©videmment jamais Ă©tĂ© entendue. Il y a une autre raison importante qui explique mon intĂ©rĂȘt pour la publication de la version française du best-seller de PĂo Moa la dĂ©fense de la libertĂ© dâexpression, le combat contre toute forme de censure et de vĂ©ritĂ© officielle, la rĂ©sistance face Ă la montĂ©e du manichĂ©isme totalitaire. PĂo Moa ne cache pas sa sympathie pour Gil Robles, leader de la CEDA ConfederaciĂłn Española de Derechas AutĂłnomas sous la IIe RĂ©publique. Une sympathie pour le leader du parti conservateur libĂ©ral espagnol des annĂ©es trente que je ne partage pas, pas plus que je ne partage sa justification, Ă mon sens excessive, des longues annĂ©es de dictature franquiste. Il est vrai que Français, je ne suis ni franquiste, ni antifranquiste, mais un historien des idĂ©es et des faits, passionnĂ© par lâhistoire du monde hispanique. Mais cela dit, je ne confonds pas les recherches de lâhistorien Moa avec ses analyses politiques, ses interprĂ©tations et ses commentaires au quotidien dans lesquels il donne libre cours Ă son esprit combatif, Ă ses penchants pour la polĂ©mique et le goĂ»t de la diatribe, hĂ©ritĂ©s, pour le bien et pour le mal, de son passĂ© de clandestin et de sa solide formation marxiste. Je suis dâaccord avec lui pour dire que la guerre civile et le rĂ©gime de Franco sont des faits distincts qui, en tant que tels, peuvent ĂȘtre jugĂ©s et interprĂ©tĂ©s de maniĂšre trĂšs diffĂ©rentes. Je suis aussi dâaccord avec lui pour dĂ©noncer le raisonnement fonciĂšrement subjectif et faux selon lequel la Seconde rĂ©publique, qui serait le mythe fondateur de la dĂ©mocratie espagnole postfranquiste, aurait Ă©tĂ© un rĂ©gime presque parfait dans lequel lâensemble des partis de gauche aurait eu une action irrĂ©prochable. Il y a enfin une derniĂšre raison qui mâa conduit Ă mâinvestir directement dans la publication du bestseller de Moa. En 2005, les Ă©ditions Tallandier se sont portĂ©es acquĂ©reuses des droits de Los mitos de la Guerra Civil. La publication de la version française Ă©tait prĂ©vue pour 2006. Le traducteur avait Ă©tĂ© engagĂ©, lâouvrage et son isbn annoncĂ©s chez les libraires. Mais Ă©trangement la date de sortie a Ă©tĂ© reportĂ©e et, finalement, lâĂ©dition a Ă©tĂ© dĂ©programmĂ©e sans la moindre explication. En fĂ©vrier 2008, lors dâune Ă©mission sur la chaĂźne française Histoire alors dirigĂ©e par Patrick Buisson, consacrĂ©e Ă la Guerre dâEspagne, Ă laquelle je participais en compagnie de Anne Hidalgo, Ăric Zemmour, BartholomĂ© Bennassar et François Godicheau, jâai eu la surprise dâapprendre quâun autre livre sur la Guerre dâEspagne venait dâĂȘtre publiĂ© chez Tallandier. Il sâagissait des actes du colloque PassĂ© et actualitĂ© de la guerre dâEspagne, dirigĂ© par le spĂ©cialiste du PCF, ancien rĂ©dacteur en chef de la revue dâinspiration marxiste, Les Cahiers dâhistoire, Roger Bourderon, prĂ©cĂ©dĂ©s du discours dâouverture dâAnne Hidalgo, alors premiĂšre adjointe du maire de Paris. Câest bien aprĂšs avoir Ă©tĂ© mis au courant de cette Ă©tonnante expĂ©rience, que jâai dĂ©cidĂ© de mâimpliquer directement dans la recherche dâun nouvel Ă©diteur. Le lecteur francophone aura donc attendu quinze ans de plus, pour avoir enfin accĂšs Ă cet ouvrage. Gageons quâil nâaurait probablement pas vu le jour sans lâouverture dâesprit, lâindĂ©pendance et le courage intellectuel de la direction des Ăditions lâArtilleur / Toucan. Vous ĂȘtes-vous aussi un spĂ©cialiste de la pĂ©riode, Quelles nouveautĂ©s apporte le livre Ă lâhistoriographie de la guerre civile ? On entend souvent dire que Moa nâapporte rien de nouveau, rien de plus que ce qui a Ă©tĂ© dit avant lui par des auteurs favorables au camp national ou au camp franquiste », comme le premier ministre de la culture du roi Juan Carlos, Ricardo de la Cierva, ou JesĂșs Larrazabal et Enrique Barco Teruel, voire par des auteurs antifranquistes, tels Gabriel Jackson, Antonio Ramos Oliveira, Claudio SĂĄnchez Albornoz ou Gerald Brenan. Peut-ĂȘtre, mais aucun dâentre eux nâa jamais eu lâaura de PĂo Moa dans lâopinion publique. Il faut par ailleurs distinguer ses travaux de recherche [avec ses premiers livres trĂšs sourcĂ©s et documentĂ©s de la trilogie, Los origines de la Guerra Civil, Los personajes de la RepĂșblica vistos por ellos mismos et El derrumbe de la Republica y la Guerra Civil / Les origines de la guerre civile, Les personnages de la RĂ©publique vus par eux-mĂȘmes et Lâeffondrement de la RĂ©publique] de son effort de synthĂšse rĂ©ussi que constitue Les mythesde la guerre dâEspagne. Mais lâĂ©lĂ©ment le plus novateur de son Ćuvre, celui qui nâa pas manquĂ© de faire grincer les dents de ses adversaires est, rĂ©pĂ©tons-le, la divulgation des archives du parti socialiste, un parti totalement bolchevisĂ© Ă partir de la fin de 1933, et qui est le principal responsable du putsch de 1934. Bien des auteurs en avaient eu lâintuition avant lui. Lâantifranquiste Salvador de Madariaga avait mĂȘme Ă©crit Avec la rĂ©bellion de 1934, la gauche espagnole a perdu jusquâĂ lâombre dâautoritĂ© morale pour condamner la rĂ©bellion de 1936 ». Et ces propos sĂ©vĂšres avaient Ă©tĂ© corroborĂ©s par les PĂšres fondateurs de la RĂ©publique, Marañon, Ortega y Gasset et Perez dâAyala, voire par le philosophe basque Unamuno. On savait aussi que Largo Caballero, principal leader socialiste, surnommĂ© le LĂ©nine espagnol par les jeunesses socialistes lesquelles fusionnĂšrent avec les jeunesses communistes au printemps 1936 avait dĂ©clarĂ© Nous ne nous diffĂ©rencions en rien des communistes » Lâessentiel, la conquĂȘte du pouvoir ne peut se faire par la dĂ©mocratie bourgeoise » Les Ă©lections ne sont quâune Ă©tape de la conquĂȘte du pouvoir et leur rĂ©sultat ne sâaccepte que sous bĂ©nĂ©fice dâinventaire⊠si la droite gagne nous devrons aller Ă la guerre civile », ou encore, lisez bien Quand le Front populaire sâĂ©croulera, comme cela se produira sans doute, le triomphe du prolĂ©tariat sera indiscutable. Nous implanterons alors la dictature du prolĂ©tariat ». Mais depuis lâexploitation systĂ©matique et la divulgation publique des archives de la Fondation socialiste Pablo Iglesias par Moa, en 1999, le doute nâest plus permis. Franco est dĂ©peint comme entrant dans la guerre presque contre son grĂ©, nâest-ce pas un peu exagĂ©rĂ©, les communistes ont ils le monopole de la responsabilitĂ© historique de la guerre ? Les trois principaux responsables de la guerre dâEspagne sont dans lâordre le leader socialiste Largo Caballero et les prĂ©sidents Azaña et Alcala-Zamora lesquels auront par la suite des mots terribles pour qualifier le Front populaire. Franco a Ă©tĂ© longtemps, au moins jusquâau dĂ©but du mois de juillet 1936, le gĂ©nĂ©ral qui refusait lâidĂ©e dâun coup dâĂtat. Il semble que lâassassinat dâun des leaders de la droite, Calvo Sotelo, a Ă©tĂ© lâĂ©vĂ©nement dĂ©terminant dans sa dĂ©cision finale de participer. Le rĂŽle des communistes, qui plus tard a Ă©tĂ© essentiel, Ă©tait relativement marginal Ă la veille du soulĂšvement. La thĂšse de Moa sur les antĂ©cĂ©dents et le dĂ©roulement de la guerre civile est globalement juste. Les principaux partis et leaders de gauche, prĂ©tendument dĂ©fenseurs de la RĂ©publique, ont violĂ© la lĂ©galitĂ© rĂ©publicaine en 1934. Ils ont alors planifiĂ© la guerre civile dans toute lâEspagne. Ils ont ensuite achevĂ© de la dĂ©truire lors des Ă©lections frauduleuses de fĂ©vrier 1936, Ă©crasant la libertĂ© dĂšs leur prise du pouvoir. Je vous renvoie ici aux travaux incontournables de Roberto Villa GarcĂa et Manuel Ălvarez 1936 Fraude y violencia en las elecciones del Frente popular, 2019, sur les fraudes et les violences du Front Populaire lors des Ă©lections de fĂ©vrier 1936 sans les 50 siĂšges dont la droite a Ă©tĂ© spoliĂ©e par un vĂ©ritable coup dâĂtat parlementaire, la gauche nâaurait jamais pu gouverner seule. La guerre civile nâĂ©tait pas un combat des dĂ©mocrates contre les fascistes pas plus quâelle nâĂ©tait le combat des rouges contre les dĂ©fenseurs de la chrĂ©tientĂ©. Il y avait en rĂ©alitĂ© trois forces inĂ©gales dans le camp RĂ©publicain ou plutĂŽt le Front populaire la premiĂšre, de trĂšs loin la plus importante, comprenait les communistes, les trotskistes, les socialistes bolchevisĂ©s et les anarchistes, qui aspiraient Ă implanter un rĂ©gime de type dĂ©mocratie populaire sur le modĂšle soviĂ©tique et/ou collectiviste anarchiste; la seconde, regroupait les nationalistes-sĂ©paratistes catalans, basques, galiciens, etc., qui voulaient lâindĂ©pendance pour leurs peuples ; et enfin, la troisiĂšme, beaucoup plus minoritaire, qui rĂ©unissait les partis de la gauche bourgeoise-jacobine ou social-dĂ©mocrate, lesquels faisaient volontairement ou involontairement le jeu de la premiĂšre force. On ne saurait trop souligner que le Front populaire français Ă©tait trĂšs modĂ©rĂ© en comparaison du Front populaire espagnol, coalition de gauche dominĂ©e Ă la veille du soulĂšvement, par un parti socialiste bolchevisĂ©, extrĂ©miste, violent, putschiste et rĂ©volutionnaire. Il y avait aussi dans lâautre camp, le camp national et non pas nationaliste comme le rĂ©pĂštent les mĂ©dias français par ignorance ou rĂ©flexe pavlovien, plusieurs tendances politiques qui allaient des centristes-radicaux dont un groupe dâex-ministres furent exĂ©cutĂ©s par le Front populaire, aux rĂ©publicains-dĂ©mocrates, agrariens, libĂ©raux et conservateurs, en passant par les monarchistes libĂ©raux, les monarchistes-carlistes/traditionalistes, les phalangistes et les nationalistes. Le confit opposait des totalitaristes » de gauche Ă des autoritaristes » de droite, et de part et dâautre les vĂ©ritables dĂ©mocrates brillaient par leur absence. Le mouvement Vox tente de dĂ©fendre les aspects positifs de lâhĂ©ritage franquiste et le livre de Moa se vend trĂšs bien. LâEspagne est-elle en train de rĂ©habiliter Franco, est-elle mĂ»re pour regarder son histoire avec objectivitĂ© ? Les aspects positifs et nĂ©gatifs du rĂ©gime de Franco sont connus des historiens. Au nombre des erreurs que lâon peut reprocher au Caudillo et aux partisans du franquisme, il y a en particulier la censure drastique appliquĂ©e jusquâau dĂ©but des annĂ©es 1960, la duretĂ© de la rĂ©pression de lâimmĂ©diat aprĂšs-guerre civile non pas les 100 000 voire 200 000 exĂ©cutĂ©s selon la propagande du Komintern, mais 14 000 exĂ©cutĂ©s judiciairement et prĂšs de 5 000 rĂšglements de compte ou assassinats politiques extrajudiciaires et la volontĂ© inflexible du Caudillo de se maintenir au pouvoir jusquâau bout. Le mouvement Vox, gĂ©nĂ©ralement qualifiĂ© de populiste, bien quâil sâagisse en rĂ©alitĂ© dâun parti libĂ©ral-conservateur pro-europĂ©en, est en effet actuellement le seul parti qui tente de dĂ©fendre les aspects positifs du franquisme que sont les succĂšs Ă©conomiques indiscutables entre 1961 et 1975 les annĂ©es du miracle espagnol », avec une croissance du PIB qui a oscillĂ© entre 3,5% et 12, 8% ce qui a permis Ă lâEspagne se hisser au 9e rang des nations industrialisĂ©es alors quâelle est aujourdâhui au 14e rang; ensuite, le fait que Franco et les franquistes ont vaincu le communisme minoritaire au dĂ©but de la guerre civile, mais devenu hĂ©gĂ©monique au cours du conflit, quâils ont aussi permis Ă lâEspagne dâabord neutre puis non-belligĂ©rante dâĂ©chapper Ă la deuxiĂšme guerre mondiale et enfin, quâils ont enrayĂ© le sĂ©paratisme et sauvĂ© lâunitĂ© du pays. Câest par ailleurs, la droite modĂ©rĂ©e franquiste qui a pris lâinitiative dâinstaurer la dĂ©mocratie, la gauche ayant eu lâintelligence politique de sâadapter et de contribuer Ă consolider la dĂ©mocratie. Il nây a pas 36 maniĂšres de sortir dâune guerre civile, il nây en a quâune lâamnistie totale et sans rĂ©serve. Cela les acteurs de la transition dĂ©mocratique 1975-1986 le savaient. Câest pourquoi les CortĂšs dĂ©mocratiques dans lesquelles siĂ©geaient la Pasionaria, Santiago Carrillo et Rafael Alberti pour ne citer quâeux avaient adoptĂ© le 15 octobre 1977 une loi dâamnistie pour tous les crimes politiques et actes terroristes de droite comme de gauche notamment ceux de lâETA et de lâextrĂȘme gauche. Deux principes animaient alors lâimmense majoritĂ© de la classe politique le pardon rĂ©ciproque et la concertation entre gouvernement et opposition. Il ne sâagissait pas dâimposer le silence aux historiens et aux journalistes, mais de les laisser dĂ©battre entre eux librement en se gardant dâinstrumentaliser leurs travaux Ă des fins politiques. Depuis lors, bien de lâeau est passĂ©e sous les ponts. Des lois mĂ©morielles loi de mĂ©moire historique » de Zapatero en 2007 et projet imminent de loi de mĂ©moire dĂ©mocratique » de la coalition de Pedro SĂĄnchez â PSOE/PSC, Podemos/CatComĂș, PCE/IU, en 2022, ont Ă©tĂ© adoptĂ©es thĂ©oriquement pour lutter contre lâapologie du franquisme, de la violence et de la haine », mais en rĂ©alitĂ© Ă©tant dâessence totalitaire elles sont pratiquement liberticides. Les autoritĂ©s espagnoles ne semblent plus vouloir rechercher la paix sociale quâĂ travers la division, lâagitation, la provocation, le ressentiment et la haine. LâEspagne est bien loin dâessayer de panser dĂ©finitivement ses plaies et de regarder son histoire avec honnĂȘtetĂ©, rigueur et objectivitĂ©. Par la faute de sa caste politique, singuliĂšrement mĂ©diocre, sectaire et irresponsable, elle rĂ©active lâesprit de guerre civile et sâenfonce lentement, mais inexorablement, dans une crise globale Ă©conomique, politique, culturelle, dĂ©mographique et morale dâune ampleur alarmante. Les historiens savent quâen histoire il y a les faits, parfois tus, souvent minorĂ©s ou survalorisĂ©s, selon les auteurs, et que leurs analyses et interprĂ©tations ne sont pas moins diffĂ©rentes selon les convictions et sensibilitĂ©s de chacun. Mais les historiens savent aussi que personne ne saurait monopoliser la parole et faire un usage terroriste de lâargument dit scientifique » sans se situer hors de lâespace de la recherche sĂ©rieuse et finalement de la dĂ©mocratie. Tout cela PĂo Moa le sait et le clame et câest pour cela quâon ne saurait trop recommander la lecture de son beau livre, argumentĂ©, courageux et dĂ©capant.
qualifie un chant de l église catholique